« Le système qui défend si mal la France, sait très bien se défendre.
a jugé Jean-Marie Le Pen qui a relevé que « malgré la disproportion formidable des moyens, nous étions les seuls à résister, conservant les 4/5ème de nos voix de 2002, avec près de 4 millions de voix, conservant même la première place dans le vote ouvrier, et même progressant en voix en Corse, où nous gagnons 6.000 voix, dans le Pas de Calais où nous en gagnons 5 000 et dans la 12ème circonscription des Bouches du Rhône, avec 600 voix supplémentaires.
C’est dans les villes grandes et moyennes et dans les départements bourgeois et cosmopolites, comme Paris et les Hauts de Seine, que nos scores ont été les plus faibles, montrant bien le caractère national, populaire et social du Front National ». »Il faudra faire vivre l’espoir raisonné que j’ai dans les élections législatives » a-t-il ajouté, expliquant que
« ceux qui ont voté par tactique et qui pensaient que je ne pouvais pas être élu au 2ème tour, vont logiquement revenir à leur vraie conviction et vouloir se protéger des excès prévisibles de la victoire de l’un ou l’autre candidat.
Nos électeurs fidèles et ceux qui furent volages vont, j’en suis sûr, vouloir donner des députés au Front National. C’est possible et puisque c’est possible, cela se fera ! Le président du FN a souligné que « les candidats de Bayrou vont provoquer des triangulaires et des quadrangulaires dont nous pouvons être les arbitres.En réalité, notre insuccès arithmétique masque une victoire idéologique (…).C’est l’écrivain communiste italien Gramsci qui a écrit : les victoires idéologiques précèdent les victoires électorales. Donc tôt ou tard, et par nos efforts nous pouvons faire que ce soit plus tôt, nos idées arriveront au pouvoir ».