Sous un décor sobre orné du slogan « Le Pen Le Peuple La France », en présence de la quasi-totalité des cadres et dirigeants du Mouvement national, Jean-Marie Le Pen s’est adressé à ses « amis, camarades et compatriotes ». Discours émouvant quand le Président du FN a évoqué le destin de Jeanne que le duo Sarkozy-Royal, toute honte bue, a indûment enrôlé sous la bannière de leur projet euromondialiste, eux qui n’ont de cesse de cracher leur mépris, voire leur haine, des patriotes français et du Mouvement qui les rassemblent. Discours combatif quand Jean-Marie Le Pen a rappelé que « « le nationalisme, c’est l’amour de la Nation », que « contrairement à ce que prétendent les mondialistes, les êtres humains ne sont pas interchangeables, ni superposables » ; lorsqu’il a rendu hommage aux travailleurs français trahis par les cosmopolites qui nous dirigent ; quand il a évoqué « la puissance de sidération des médias et des lobbies dont l’effet hypnotique et permis à Nicolas Sarkozy de réussir un numéro d’illusionniste dont ont été victimes trop de citoyens indécrotablement naïfs.Un discours pugnace quand il a invité le camp national à ne pas désespérer. « Tant qu’il y a de la vie, de la lucidité, du courage, il y a de l’espoir.C’est en nous que pourrait se trouver la défaite et je ne l’y vois pas. C’est plutôt et c’est tant mieux,l’indignation et la rage. Comme toujours ce sont les plus démunis, les plus modestes qui ont été les plus fidèles. Ceux qui savent que la Patrie, c’est ce qui reste aux pauvres, quand ils n’ont plus rien et qui savent que c’est nous qui sommes les vrais patriotes, les vrais défenseurs de la Patrie. Je suis le premier dans les votes ouvriers et j’en suis fier ! ».