Soudés comme jamais, les militants et sympathisants de la grande famille nationale se sont fait un point d’honneur ce 1er mai à participer nombreux au défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc et des travailleurs français. Sous un soleil radieux, un beau fleuve tricolore dans lequel les jeunes étaient particulièrement nombreux, a quitté la place Saint-Augustin où trône une statue équestre de notre héroïne nationale que Jean-Marie n’a pas manqué de fleurir, et rallié la place de l’Opéra. Le chef de file de la France française y a prononcé un discours particulièrement attendu. Ceux qui pensaient (espéraient ?) que les nationaux aborderaient les prochaines échéances législatives avec le moral en berne ont bien dû constater que cette journée a été, selon les vœux mêmes du président du FN, la première étape de la mobilisation pour les scrutins des 10 et 17 juin où l’électorat patriote entend peser de tout son poids. De l’imposant cortège du FNJ à celui du CNC, des militants provençaux aux chtis, flottait un dynamique parfum de reconquête qui n’a pas échappé aux observateurs les plus impartiaux.