Bruno Gollnisch a déclaré également que le FN présentera des candidats face au MPF en Vendée, rappelant l’attitude de Philippe de Villiers qui tenta il y a quelques mois « de semer la zizanie au FN en venant nous voir à notre table » –c’était au parlement européen- en déclarant que certains au FN allaient « rejoindre Sarkozy », qui jura à cette occasion « la main sur le cœur, parole de scout », qu’il ne se rallierai jamais à Sarkozy et « qui a tenu 48 h » avant de faire allégeance au nouveau président de la République ! « La compétition politique est toujours difficile, voire acharnée, nous allons nous battre et un bon résultat du FN les 10 et 17 juin est possible ! ». Jean-Marie Le Pen a précisé aux journalistes que ces élections sont appréhendées comme « le match retour » de la présidentielle puisqu’il s’agira de « reprendre les voix que nous avons perdu le 22 avril ». « Il n’y a pas en politique de loi irréfragable, on peut s’attendre les 10 et 17 juin à des surprises » a-t-il affirmé, notamment en ce qui concerne « la fréquentation des urnes et la modération du suffrage lui-même ». « Je puis dire que les électeurs FN n’ont pas voté Sarkozy par adhésion mais par refus de la candidature socialiste ». « Le mois de réflexion » qui sépare la présidentielle des législatives sera mis à profit et les électeurs doivent se poser la question suivante a indiqué le porte-parole de la France française : « qu’ont fait pendant cinq ans les députés UMP qui bénéficiaient d’une majorité écrasante ? »