Fort des propositions développées lors de l’élection présidentielle par le Mouvement de Jean-Marie Le Pen, la campagne des législatives sera l’occasion pour le FN « de clarifier les positions de nos adversaires » a déclaré Bruno Gollnisch. A savoir que l’opposition nationale exigera le rétablissement de la possibilité d’expulser les délinquants immigrés (la fameuse « double peine » supprimée par Sarkozy) ; « le retour à une laïcité sainement conçue, à la neutralité de l’Etat en matière religieuse » (non financement des mosquées par le contribuable français) ; une loi sur l’acquisition de la nationalité française, limitant son accès par « le simple processus de la naturalisation » ; « l’instauration de la préférence nationale » ; « des mesures fiscales en faveur des PME-PMI » ; le refus du droit de vote des immigrés –souhaité par Borloo, Jego, Robien etc.. Au nombre des autres mesures-phares défendues par les candidats FN, Bruno Gollnisch a cité « la caducité de la constitution européenne » que Sarkozy, sous le terme de traité simplifié, veut faire voter par le Parlement, ou encore que « le nouveau président de la République exige l’arrêt des négociations avec la Turquie » pour son entrée dans l’UE. Le but poursuivi par le FN à ces élections a affirmé Bruno Gollnisch est simple : « obtenir des députés nationaux » sans lesquels la France ressemble à « une République bananière » en privant des millions d’électeurs de toute représentation ; « peser sur la politique du gouvernement » ; « engranger des moyens pour poursuivre notre combat ». Les électeurs patriotes a-t-il insisté ne doivent pas disperser leurs suffrages et oublier que le FN est un Mouvement qui marche « tête haute et mains propres »…