Pour ses élections législatives, « le jeu est plus ouvert qu’on ne le dit » a encore assuré le Délégué général du Front National. Il a ainsi pointé le fait que « pour la première fois depuis trente ans, il n’ya aura pas de candidature unique entre l’UMP et l’UDF ». Du moins si on en croit M. Bayrou, qui pourrait vérifier à cette occasion « l’adage maoïste selon lequel une victoire tactique peut déboucher sur une défaite stratégique ». Dans le laps de temps qui nous sépare des échéances législatives, « le FN mènera une campagne active », avec près de 300 réunions publiques programmées, tandis que chaque région française recevra la visite de Jean-Marie Le Pen qui sillonnera notre pays principalement par la voie aérienne. « Un document exposant le programme frontiste, imprimé à 20 millions d’exemplaires est en cours de distribution dans toutes les circonscriptions de France », preuve que « le FN n’entend pas baisser les bras bien au contraire ! ».Questionné sur les régions dans lesquelles le FN peut s’attendre à des bons résultats, Bruno Gollnisch à cité l’Alsace, le Nord-Pas-de-Calais (avec notamment Carl Lang et Marine Le Pen), la Lorraine, l’Ile-de-France (le directeur de National Hebdo se présentera dans la 8ème circonscription des Yvelines face à Pierre Bédier), la région PACA, Rhônes-Alpes ou encore la Nouvelle-Calédonie avec Guy George, la circonscription de La Manche où se présentera Fernand Le Rachinel… Interrogé encore sur d’éventuels désistements, le Délégué général du FN a précisé qu’il faudrait dans cette éventualité que les candidats intéressés « fassent connaître leurs intentions de vouloir bénéficier de nos suffrages ». Et s’engagent bien sûr « à un désistement réciproque si le candidat FN est présent au second tour ».