Le 21 mai se sont déroulées les obsèques d’Alain de Lacoste-Lareymondie, grand patriote et ardent soutien de la droite nationale, dont l’aîné de ses six enfants, Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie, est le Secrétaire départemental FN de Charente-Maritime. Né en 1921 à Niort (Deux-Sèvres), Alain de Lacoste-Lareymondie effectua toute sa carrière au sein du Conseil d’Etat. Chef du cabinet civil du Maréchal de Lattre de Tassigny en Indochine, membre de plusieurs cabinets ministériels de 1951 à 1958, conseiller technique du cabinet du général Raoul Salan, délégué général du gouvernement en Algérie (juin-octobre 1958), il sera révoqué par le pouvoir gaulliste qui lui reproche d’être partisan de la politique d’intégration des populations musulmanes. Fin 1958, il est élu député en Charente-Maritime sous l’étiquette du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) et fera alors la connaissance à l’assemblée de Jean-Marie Le Pen, début d’une indéfectible amitié. Alain de Lacoste-Lareymondie mènera alors la bataille pour l’Algérie française, ce qui lui vaudra l’explosion d’une bombe à son domicile parisien, « cadeau » des barbouzes gaullistes… Non réélu en 1962, le général De Gaulle refusera alors, au mépris du droit, son retour au Conseil d’Etat et il faudra que Georges Pompidou use de toute son influence pour qu’il soit finalement réintégré. En 1965, Lacoste-Lareymondie participera activement à la campagne Tixier-Vignancour, notamment à la fameuse « tournée des plages », avec la fonction d’orateur national, où il retrouve le futur Président du FN, Secrétaire général du Comité TV, puis rejoindra de nouveau le Conseil d’Etat. Elu Conseiller général (indépendant) de La Rochelle en 1973, créateur de la faculté de droit de cette ville, co-fondateur de la célèbre Faco à Paris, ce catholique de tradition d’une grande érudition est toujours resté fidèle à ses idéaux et n’a jamais manqué de défendre jusqu’au bout les positions du Mouvement national.