Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
En pleine session du Parlement européen à Strasbourg, et alors qu’une nouvelle fois la position de Strasbourg a été contestée, notamment hier par Daniel Cohn-Bendit, Nicolas Sarkozy a décidé de rencontrer le président de la Commission européenne, à Bruxelles, obligeant M. Barroso à quitter en hâte Strasbourg où il répondait aux questions des présidents de groupes politiques du Parlement.
Ce faux pas caractérisé a été relevé avec ironie par tous les adversaires de Strasbourg, notamment par le président du groupe libéral, M. Watson, qui a déclaré à M. Barroso : « puisque M. Sarkozy trouve plus pratique d’aller à Bruxelles qu’à Strasbourg, dites-lui que c’est exactement la même chose pour nous ».
Il y a une chose qui ne change pas dans la politique française : la totale incapacité des autorités gouvernementales à défendre la position de Strasbourg comme siège du Parlement européen.
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