« Je lis partout que j’ai subi un échec écrasant. C’est clair, le Front national a perdu 1 million de voix par rapport à la présidentielle de 2002, mais il en garde tout de même 3 830 000 ce qui n’est pas à la portée de tout le monde !» Un recul s’expliquant par le fait qu’en 2002 le porte-parole de la France française avait « affaire à deux candidats de gauche » (Jospin et Chirac) alors que cette fois j’avais en face de moi deux candidats de droite (Sarkozy et Bayrou) ». «Cette élection a vu le triomphe de nos idées » a-t-il ajouté puisque le candidat de l’UMP a largement communiqué sur la nécessité de baisser la pression migratoire, sur la défense des valeurs morales, familiales, du travail, du mérite, de l’effort, sur la baisse des impôts et des charges… Pour autant, comme sur RTL le matin même, le président du FN a dit ne pas croire en la volonté et/ où la capacité du gouvernement à appliquer ses idées, arguant que si l’UMP l’emporte largement aux élections législatives, ce parti « aura tous les pouvoirs, y compris celui de ne rien faire ». C’est pourquoi «nous allons essayer si possible de faire élire un certain nombre de députés », ce qui est déjà arrivé dans la passé malgré ce « mode de scrutin inique » car « il faut des députés libres de toute allégeance avec le pouvoir en place ». Le président du FN a toutefois laissé entendre qu’il laissait la porte ouverte à des accords au second tour, comme ce fut le cas lors des cantonales de 1985.