Yvan Benedetti candidat FN à Venissieux dans le fief d’un militant anti-national bien connu, le communiste André Gérin, n’a pas laissé passer sans réagir la crise de nerf de ce dernier qui, dans le numéro du 16 mai du quotidien Le Progrès, a dénoncé le fait que le local de campagne du FN ait été baptisé du nom d’Alexis Carrel. Gérin, qui a gardé les bonnes vieilles méthodes staliniennes de sidération déclaré que ce «choix constitue un acte de révisionnisme caractérisé, une odieuse offense à toutes les victimes du nazisme et du racisme». Certes, « Alexis Carrel était un partisan résolu du maréchal Pétain comme les célèbres lyonnais Louis et Auguste Lumière, Raoul Follereau, celui qu’on avait surnommé «le vagabond de la charité », dont une fondation porte encore le nom, ou encore Antoine de Saint-Exupéry, autre figure locale, qui fut membre du Comité de rassemblement pour la Révolution nationale placé sous le haut patronage du Maréchal Pétain avant son départ pour les Etats-Unis ». Mais surtout Yvan Benedetti a rappelé qu’Alexis Carrel, « lauréat du prix Nobel de Médecine, membre de l’Académie des sciences, grand spécialiste de la suture des vaisseaux, de la chirurgie des organes et des greffes, de la cicatrisation des plaies, de la lutte contre le cancer, se mit au service de son pays pendant la première guerre mondiale et sauva part son art la vie de milliers de combattants. Il en fut récompensé en étant nommé Commandeur de la Légion d’honneur en mai 1918. On le voit, loin d’être « une odieuse offense » à des victimes, Alexis Carrel, reconnu aujourd’hui encore par ses pairs pratiquant la transplantation d’organes et la greffe des mains ou du visage, a lutté toute sa vie pour vaincre le mal et faire reculer la douleur et la mort. Dans son maître ouvrage, « l’Homme cet inconnu », il apparaît comme le premier des écologistes soucieux de défendre l’environnement, le cadre de vie et la morale et plus généralement, tout ce qui conditionne une bonne santé. L’ « odieuse offense » est plutôt celle qu’André Gérin fait aux 100 millions de victimes du communisme a encore affirmé le candidat du FN. Il suffit d’observer le nom des places et des rues à Vénissieux dont M. Gérin est maire depuis 1985 – Gorki, Lénine, Thorez, Duclos…- pour comprendre qu’il est un des derniers représentants du communisme le plus rétrograde. Il est temps d’en finir ».