Le gouvernement sarkozyste balance entre clin d’œil appuyé à la gauche, premiers reniements d’importance et annonces électoralistes visant à s’agréger l’électorat patriote qui a largement voté pour le candidat de l’UMP à la présidentielle. Mais c’est encore sur le terrain que l’on peut d’ores et déjà juger du formidable malentendu qui a conduit de nombreux français attachés à notre identité nationale à désigner pour l’Elysée celui qui bénéficie du soutien actif du lobby mondialiste pour parachever justement la destruction de notre Etat-nation. Soyons honnête, M. Sarkozy avait assez clairement proclamé ces dernières années, et notamment lors de son discours d’investiture en janvier dernier son projet politique d’imposer définitivement l’instauration d’une France « métissée » et communautarisée. L’activisme de nombreux élus UMP en faveur de la construction de mosquées, la volonté souvent répété de poursuivre l’immigration en sont les manifestations les plus voyantes. Une préoccupation que l’on perçoit aussi chez les candidats investis par l’UMP. Affichant sans complexe son penchant pour une France qui ne serait plus qu’un agrégat de communautés, Patrick Trémège, candidat à Paris dans un XIIIème arrondissement à forte population asiatique (la 9ème circonscription) a rédigé ses tracts en chinois et dans les différentes langues de la péninsule indochinoise. Manifestation certainement de son souci « républicain » d’intégration des populations étrangères puisque l’on peut voter UMP sans maîtriser la langue française… A plusieurs centaines de kilomètres de là, citons encore, exemple parmi d’autres, l’UMP Denis Jacquat, candidat dans une circonscription de la Moselle à très forte population turque, lequel emploie indistinctement le Français et le turc dans ses tracts. En toute logique finalement puisque M Sarkozy a annoncé, contrairement à ce qu’il a martelé ces derniers mois, qu’il signera l’ouverture de trois nouveaux chapitres de négociation dans le cadre du processus d’adhésion d’Ankara à l’Union européenne