Une pudeur que n’a pas eu le centriste Jean Urbaniak qui n’a pas digéré sa défaite au premier tour et qui appelé à voter pour Albert Facon avec lequel il partage il est vrai les mêmes convictions euromondialistes. Une attitude qui a fait bondir Patryck Hauchart, le fils de Jacqueline Hauchart qui fut le leader UDF (élue municipale) à Hénin-Beaumont de 1995 à 2000, soutien de Jean Urbaniak. A l’heure où nous écrivons ces lignes, M. Hauchart s’apprête à tenir une conférence de presse à la permanence du FN à Hénin-Beaumont. « En appelant à voter pour Albert Facon a-t-il d’ores et déjà fait savoir dans un communiqué mis en ligne sur le site de Steeve Briois, Jean Urbaniak trahit les 13% d’électeurs qui lui ont accordé leur confiance au premier tour. La réélection d’Albert Facon serait une catastrophe pour la circonscription. En effet, son projet est passéiste, européiste et donc nuisible aux habitants alors qu’il serait si simple d’y remédier. Il est le représentant d’une politique néfaste qui a conduit le pays à une dégradation permanente, à l’opposé du combat que menait Madame Jacqueline Hauchart auprès de Jean Urbaniak. Sa position actuelle est donc incompréhensible. Il est d’ailleurs piquant de constater que Jean Urbaniak avait fait, assez légitimement avant le premier tour, la liste des innombrables défauts du député Facon. Ce reniement est surement du à l’amertume. Personne n’étant propriétaire de ses voix, j’appelle les électeurs UDF de Jean Urbaniak à se reporter massivement sur la candidature de Marine Le Pen et de Steeve Briois au second tour, seuls capables d’incarner l’espoir et le renouveau. » Pendant ce temps les soutiens de Marine Le Pen s’apprêtent à diffuser deux nouveaux tracts, portant à sept le nombre de documents distribués à des dizaines de milliers d’exemplaires par le FN dans cette circonscription depuis le début de la campagne. L’un est un appel au rassemblement derrière la candidature de la vice-présidente du FN, émanant de personnalités venant de tous les horizons politiques. L’autre récapitule la nullité du bilan législatif de M. Facon et l’incohérence du personnage : le PS est pour la retraite à 60 ans, mais si Facon était réélu il achèverait son mandat à l’âge de 70 ans, le PS est contre le cumul des mandats mais Facon en détient trois, le PS est pour la parité mais Facon ne l’applique pas, etc.