Alain Griotteray, Résistant de la première heure, ex député, ex sénateur, maire UDF de Charenton jusqu’en 2002, essayiste de talent, figure de la droite de conviction et Michel Caldaguès, ancien député et sénateur RPR, ex maire du 1ER arrondissement de Paris jusqu’en 2000, ont apporté officiellement jeudi leur soutien à Marine Le Pen. La droite majoritaire se doit à leurs yeux « d’apporter ses suffrages à une candidate dont les convictions répondent à la volonté de rénovation nationale exprimée par les Français. Dans la 14ème circonscription, les électeurs qui votèrent massivement NON -(75% lors du référendum)- ne peuvent que souhaiter être représentés par une élue, ardente défenseur de l’Europe des patries ». MM. Griotteray et Caldaguès ont invité le 13 juin la vice-présidente du FN sur l’antenne de Radio Courtoisie – compagnie du Secrétaire général du FN Louis Aliot- dont ils ont loué « a campagne courageuse » Marine Le Pen a relevé de prime abord que cette 14ème circonscription était particulièrement ravagée par « l’ouverture absolue des frontières », « les délocalisations qui en sont les conséquences », région d’Hénin-Beaumont où « la jeunesse est désespérée ». « Je me retrouve au second tour face à un député socialiste qui a soutenu Mme Royal qui a défendu tout ce que le PS a défendu, qui a appelé à voter OUI à la Constitution européenne ». Le grand enjeu de demain sera l’Europe des nations face à l’Europe fédérale a observé la dirigeante frontiste, enjeu que la population du bassin minier, « étonnante de lucidité », a bien compris, Marine Le Pen évoquant « les analyses politiques remarquables » des personnes qu’elle a rencontrées : « ils ont tout compris, ils ont même compris qu’une certaine élite mondialisée ne s’apitoieraient jamais sur leur sort ». Et ce, dans une circonscription qui a perdu 2000 emplois en trois ans, ce dont on ne parle pas, à l’instar d’autres régions de la France qui souffre, les médias préférant évoquer la situation des « quartiers difficiles » comme ils disent…