« Les médias ont tous dit et écrit que le FN était mort, ce qui se passe ici est la preuve que l’on bouge encore. Je vous donne rendez-vous aux municipales. Il y aura des surprises !» a observé Steve Briois, suppléant de Marine Le Pen qui conduira la liste municipale du FN à Hénin-Beaumont en 2008 avec le soutien de la vice-présidente du FN. Le 10 juin, Marine le Pen était arrivée en tête dans cette ville avec près de 30%, s’imposant dans 11 des 18 bureaux de la commune. Le 17 juin, le ticket Le Pen-Briois a totalisé 45% des suffrages à Hénin-Beaumont, 47% à Noyelles et 49% à Courcelles. « La reconquête nationale part d’Hénin-Beaumont, de ces terres populaires et c’est très symbolique », a relevé la vice-présidente du Front National. Nous allons reconquérir nos positions en attirant tous les déçus du sarkozysme. Il y en aura beaucoup. Sur l’identité française, l’immigration, l’emploi, le président de la République ne pourra pas tenir ses promesses. Nos capacités, nos perspectives, sont à mon avis, immenses », a-t-elle estimé d’autant que « la vigueur d’un parti politique tient à la force de conviction de ses militants, elle tient à ceux qui, sur le terrain, sont capables (…) d’aller rechercher les électeurs un par un. En cela, nous sommes bien plus forts que les autres ! ».