Pour le reste « le président de la République continue de sacrifier aux exigences de la pensée unique, quant à la « parité » et à la « diversité » ; il récompense les centristes ralliés, et poursuit son ouverture à gauche, en faisant entrer deux autres socialistes au gouvernement. En l’espèce Jean-Marie Bockel- Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération et de la Francophonie , ce qui renforce l’ancrage socialo-européiste de notre diplomatie déjà « bien » représenté avec MM. Kouchner et Jouyet. Mais aussi Fadela Amara – Secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville- dont le lobby Ni putes ni soumises était en perdition. On note aussi que le nouveau ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, est un euromondialiste fanatique. Nicolas Sarkozy ne fait donc qu’accentuer dans le mauvais sens les orientations qu’il avait prises en formant dans le mauvais sens les orientations qu’il avait prises en formant son premier gouvernement ». Jean-Marie Le Pen a résumé tout le mal que l’on peut penser de cette nouvelle mouture post-législative de l’équipe gouvernementale au pouvoir. Au titre des changements, notons encore que la défaite humiliante d’Alain Juppé à Bordeaux a eu pour conséquence de le voir remplacer à la tête du « super ministère » de l’Ecologie, par l’inénarrable Jean-Louis Borloo, jusqu’alors ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, désormais propulsé ministre d’Etat et numéro 2 du gouvernement. Nicolas Sarkozy ne lui garde apparemment pas rancune de sa gaffe sur la TVA sociale qui aux dires de ses « amis » de l’UMP, a coûté très cher aux candidats sarkozystes le 17 juin…