Ministre chargé du Commerce extérieur depuis 2005 avant d’être nommée à l’agriculture le 18 mai, la nouvelle ministre de l’Economie et des finances, Christine Lagarde est aussi, comme nous le rappelions dernièrement, une personnalité très liée aux cénacles mondialistes qui a fait toute sa carrière aux Etats-Unis dans le plus gros cabinet d’avocats d’affaires du monde. « Le cheminement de Christine Lagarde ne l’a fait pas surgir de nulle part. Banques, milieux d’affaires internationaux, néo-conservateurs, laboratoires de réflexion du lobby pétrolier américain. Sarkozy ne pouvait mieux choisir soulignait Rivarol le 25 mai que cette sherpa du mondialisme »…Tout aussi emblématique de l’accentuation de la dérive antinationale du gouvernement Fillon, la nomination de Fadela Amara, « Secrétaire d’Etat auprès de la ministre du Logement et de la Ville, chargée de la Politique de la ville », laquelle consiste exclusivement a tenter d’acheter la paix sociale dans les banlieues immigrés en y déversant à fonds perdus l’argent des contribuables, n’augure rien de bon. Mme Amara est la tête d’une association marginale, finement intitulée « Ni putes ni soumises ». Une coquille vide qui n’a jamais réussi à s’implanter dans les banlieues mais qui bénéficie d’une couverture médiatique inversement proportionnelle à son importance réelle. Association qui a attiré depuis longtemps l’attention attendrie de Jean-Louis Borloo ou encore de l’entourage de Nicolas Sarkozy, lequel avait soutenu son « université des femmes de quartiers » et son combat pour « l’émancipation » des jeunes musulmanes. Nicolas Sarkozy, c’est à noter, s’était officiellement engagé en 2003 auprès de Fadela Amara, à faciliter la régularisation « des filles que les hommes vont chercher au bled, en Algérie ou au Maroc » (FDA quotidien du 9/10/2003). Mme Amara s’était signalée aussi par le soutien qu’elle avait apporté au groupe de rap Sniper, consécutivement aux démêlés des rappeurs en question avec le ministère de l’Intérieur, groupe dont une des chansons fait l’apologie des viols en réunion (FDA quotidien du 15/11/2003). Quant à Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville dont dépend hiérarchiquement Mme Amara, elle était le rapporteur de la loi instituant le droit au logement opposable, visant à offrir des logements aux étrangers. Le 6 février devant l’Assemblée nationale, celle-ci avait indiqué que « trois millions de personnes, pouvaient déjà être concerné par cette loi, les immigrés rentrant évidement dans son champ d’application ». Mme Boutin s’était bien gardée de préciser « si les clandestins pourraient également bénéficier d’un logement décent ». Mme Boutin, présidente du groupuscule « Forum des républicains sociaux », s’était par ailleurs montrée hostile à l’amendement déposé par les sénateurs demandant à ce que ce texte lève toute ambiguïté et ne permette pas aux immigrés en situation irrégulière d’avoir accès à ce droit opposable (FDA Quotidien du 16 /02/2007)…