Il n’y a qu’un domaine dans lequel le Président de la République avance sabre au clair et à tout risque pour notre pays, c’est la politique étrangère ». Et le président d FN de dénoncer « un net tournant atlantiste de la politique étrangère française comme l’illustre le soutien du chef de l’Etat à la politique américaine en Irak, la dénonciation de l’Iran, voire de la Russie, autant de signes qui ont été très mal interprétés par différents acteurs de premier plan de la géopolitique mondiale (…). En rompant avec sa ligne traditionnelle, et en marquant nettement sa préférence pour Washington, elle risque de s’attirer des inimitiés d’autant plus inutiles que notre pays partage avec la Russie la solidarité naturelle qui unit les pays de l’arc boréal. Le rapprochement avec les Etats-Unis entraine aussi un changement d’image de la France dans le monde arabe. A l’heure de la recrudescence de la menace terroriste en Europe, cela pourrait porter à conséquence ». « L’indépendance nationale n’est pas une valeur de Nicolas Sarkozy », « atlantiste et fédéraliste » a poursuivi Jean-Marie Le Pen, notant que le chef de l’Etat entend rendre vie à la Constitution européenne pourtant enterrée par le peuple souverain en juin 2005. Par le biais d’un mini-traité qu’il a pensé et imposé à l’Europe entière. Il laisse s’ouvrir de nouveaux chapitres de négociation avec la Turquie, prélude à l’adhésion de celle-ci, sur laquelle la France n’aura pas son mot à dire, puisque grâce au mini-traité qu’il veut faire adopter, cette adhésion sera votée à la majorité qualifiée ». En conclusion, le président du FN a assuré que « les erreurs des pouvoirs en place, jointes à la trahison des promesses, vont renvoyer le balancier de l’opinion vers les partis d’opposition, et singulièrement vers l’opposition nationale ».