Marine Le Pen a noté qu’il était pour le moins scandaleux qu’une « chaîne de service public, financée par les impôts des contribuables, puisse donner la parole à des délinquants multirécidivistes, recherchés par la police, contre lesquels vient d’être ouverte une information judiciaire pour violence avec arme, subornation de témoins et injures à l’égard d’une élue de la République ». Elle a précisé qu’elle se « (réservait) le droit de donner toutes les suites judiciaires, y compris devant le CSA, à cette forfaiture. Décidemment, cette affaire est de plus en plus étrange ». De son côté, Steeve Briois, Secrétaire départemental FN du Pas-de-Calais et tête de liste aux municipales à Hénin-Beaumont en mars prochain, a manifesté la même indignation. « Les deux jeunes en questions, toujours en fuite, devaient s’exprimer devant la police et non pas devant une caméra de télévision », nous a-t-il confié. « Je note cependant que si deux des voyous qui avaient attaqué la permanence FN d’Hénin-Beaumont peu après la proclamation des résultats du second tour des législatives n’ont écopé que de 150 heures de travaux d’intérêt général, il semblerait que le parquet ait l’intention de stopper l’escalade de la violence à Hénin-Beaumont. La campagne municipale doit se dérouler dans un climat serein ! ».