Un sondage Opinion Way publié par Le Figaro vendredi indique que 67% des personnes interrogées souhaitent que le gouvernement ne cède pas aux grévistes. Grève dont le coût financier reste exorbitant : une journée de débrayage coûte une vingtaine de millions d’euros à la SNCF et la contagion de la grève à d’autres secteurs économiques entraînerait un coût de huit milliards d’euros, estime Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Vice-Président du FN en charge des Affaires sociales, Carl Lang nous a confié que l’Opposition nationale ne campait pas sur une position dogmatique concernant les régimes spéciaux des retraites. « On pourrait considérer qu’il soit possible de préserver des régimes spéciaux à la RATP ou à la SNCF, à condition qu’ils soient équilibrés par l’entreprise elle-même. Mais à partir du moment où l’on demande le soutien de la puissance publique, on ne doit pas s’étonner que l’Etat ait un droit de regard sur la structure de ces régimes spéciaux. S’ils étaient en équilibre nous pourrions donc concevoir leur maintien ». Le Vice-Président du FN précise encore qu’il existe des régimes spéciaux qui doivent continuer à être par nécessité, et comme le souhaite le Mouvement de Jean-Marie Le Pen, financés par l’Etat. Celui des pêcheurs, pour des raisons démographiques notamment, mais aussi des mineurs, métiers d’une réelle pénibilité qui rendent légitime que l’âge de la retraite ne soit pas allongé ».