« La seule rupture de Sarkozy, c’est Cécilia », notait Marine Le Pen non sans humour quelques jours avant que soit officialisé le divorce par consentement mutuel du couple présidentiel. Pour le reste, en effet aucun frein n’a été mis à la descente de notre pays vers l’abîme sous les coups de boutoirs de l’immigration de peuplement et de l’euromondialisme. Présent à Lisbonne, Nicolas Sarkozy et les autres chefs d’Etat européistes ont matérialisé jeudi leur volonté de réactiver définitivement feu la Constitution européenne, malgré la résistance polonaise notamment. Constitution qui sous l’appellation de « mini-traité » devrait être votée en France en début d’année prochaine par les parlementaires aux ordres, beaucoup plus dociles que nos compatriotes. Mini-traité qui devrait dépouiller encore un peu plus la France des dernières parcelles de souveraineté qu’elle conserve. La rumeur bruissait, enflait dans les salles de rédaction, puis les certitudes sont arrivées, alimentées par les confidences de certains témoins, les articles dans la presse étrangère… Les rédactions ont donc attendu jeudi un très officiel communiqué pour annoncer la séparation entre Nicolas et Cécilia Sarkozy qui succède au retour au bercail de cette dernière en janvier 2006. Un retour après une première rupture, alors annoncé par le député UMP des Hauts-de-Seine Patrick Balkany, désigné comme témoin de moralité pour délivrer la bonne nouvelle au bon peuple… Les médias ont donc fait le silence sur les ennuis conjugaux du couple Sarkozy au nom du respect de la vie privée, en soi bien légitime, la France échappant encore aux méthodes peu ragoutantes de la presse anglo-saxonne dans ce domaine. Même s’il convient de noter que les medias n’avaient pas eu cette délicatesse bien française il y a quelques années à l’égard de Jean-Marie Le Pen.