Il ya huit ans, la justice avait donné raison au Front National et à son Président qui avait attaqué en diffamation Mathieu Lindon l’auteur d’un livre intitulé « Le procès de Jean-Marie Le Pen », son éditeur Paul Otchakovsky-Laurens, et le quotidien gaucho-bobo Libération qui avait publié des extraits de ce pensum. Dans ce livre pathétique et mal écrit, véhiculant mauvais fantasmes et clichés rancis, le chef de file de l’opposition nationale y était qualifié de « chef d’une bande d’assassins », de « vampire » se nourrissant « du sang de ses ennemis » et autres joyeusetés du même tonneau. Le romancier, l’éditeur et Serge July avaient donc été condamnés à des peines d’amendes et à des dommages et intérêts, mais avaient porté l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme. Nouvelle victoire pour Jean-Marie Le Pen, celle-ci a estimé le 22 octobre que la justice française n’avait pas violé la liberté d’expression de MM. Lindon, Otchakovsky et July et qu’ils étaient bien dans cette affaire des diffamateurs.