Dans le cadre de ce « projet de mondialisation démographique », le gouvernement UMP précise que « la plupart des métiers accessibles aux ressortissants des pays non européens sont des métiers très qualifiés comme géomètre ou informaticien et exigent des diplômes de l’enseignement supérieur ». Bref un « appel d’air de travailleurs à bon marché, a noté Marine Le Pen, qui va surtout avoir pour conséquence directe de tirer les salaires des secteurs concernés à la baisse. Comment croire que les jeunes diplômés français au chômage refuseraient, comme le prétend le gouvernement, d’exercer les professions de géomètres ou d’informaticiens pour ne citer que ces deux métiers ? ». Aussi a-t-elle demandé, « solennellement au gouvernement de renoncer à ce projet, de proposer les offres d’emplois vacants aux chômeurs français et à défaut de créer les filières de formation nécessaires ». Car avec une fourberie qui confine au cas d’école, le ministère de l’Immigration se contente d’énoncer qu’il souhaite aménager « une immigration économique maîtrisée dans quelques secteurs en tension », secteurs qui donnent déjà l’occasion aux habituels groupuscules antinationaux de réclamer qu’ils soient prioritairement attribués aux centaines de milliers d’immigrés vivant et travaillant illégalement en France. D’ores et déjà, la philosophie immigrationniste totalement irresponsable de l’UMP est apparue au travers notamment de cet article de la loi Hortefeux, qui permet aux clandestins de demander et d’obtenir leur régularisation s’ils travaillent « dans une zone géographique caractérisée par des difficultés de recrutement » ou s’ils ont fait preuve de leur « capacité d’intégration par le travail ». La rupture se confirme…