Le phénomène n’est pas nouveau, l’Italie a toujours été un pays particulièrement touché par la criminalité émanant de la communauté des gens du voyage, les « roms », qualifiés plus prosaïquement de « roumains » par les medias. Roms qui du fait de l’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne sont de plus en plus nombreux à émigrer vers l’Europe de l’Ouest comme nos compatriotes peuvent aussi le constater… Ces derniers jours en Italie, l’assassinat sauvage par un jeune « rom » d’une Italienne de 47 ans, Giovanna Reggiani, l’épouse d’un officier de marine, décédée le 1er novembre des suites de ses blessures, a entraîné une vive émotion chez nos voisins transalpins mais aussi des « réactions de xénophobie » ont déploré les autorités morales. En effet, plusieurs ressortissants de cette communauté auraient été agressés au lendemain de ce drame par des Italiens pour « venger » cet assassinat, nouvelle preuve que les sociétés dites « multiculturelles », dont nos « élites » mondialistes chantent les louanges et qu’ils veulent imposer aux peuples européens, sont aussi multiconflictuelles. Logiquement le Ministre des Affaires Etrangères Massimo D’Alema a condamné samedi une agression raciste contre des roms comme « indigne » de l’Italie alors que Bucarest a appelé Rome à veiller à ce que de tels « actes xénophobes » ne se répètent pas. De son côté Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, qui a régularisé d’un seul coup lorsqu’il était encore au pouvoir plus d’un million de clandestins, a déclaré qu’il fallait éviter « à tout prix que se mette en place une spirale de vendetta ». Devant le ras-le-bol des Italiens face à la hausse de la délinquance générée par le déferlement des roms dans leur pays, un décret facilitant l’expulsion d’étrangers, membres de l’Union européenne pour des motifs de « sécurité publique » a été pris par le gouvernement. Mais le chef de l’exécutif transalpin, Romano Prodi, a pris soin de préciser lundi dans le quotidien romain Il Messaggero sa priorité, à savoir « éviter les risques de dérive xénophobe ». « La xénophobie et l’intolérance n’appartiennent pas à nos valeurs et à notre culture. Nous ne devons pas permettre qu’une minorité criminelle d’une part et une minorité xénophobe de l’autre gâchent cette amitié (avec la Roumanie, ndlr) et cette coopération bénéfique pour les deux peuples » a-t-il ajouté. D’autant que les euromondialistes, en l’espèce les gardiens du dogme de la Commission européenne, veillent au respect de la doctrine immigrationniste. Porte-parole du commissaire à la Justice Franco Frattini, Friso Roscam Abbing a rappelé que conformément aux oukases européennes, « toute expulsion doit être motivée individuellement et pouvoir faire l’objet d’un recours judiciaire. Les expulsions collectives sont interdites ». Bref que les Etats membres de l’UE sont soumis à l’interdiction d’inverser les flux migratoires s’ils le jugent utiles à la sécurité, à l’identité, à la prospérité de leurs concitoyens. Le message est on ne peut plus clair et il mérite d’être rappelé à l’heure où Nicolas Sarkozy entend faire adopter par les parlementaires, au mépris de la volonté des Français, un « mini-traité » européen, nouvel avatar d’une constitution européenne qui enchaînera encore plus la France à la prison des peuples bruxelloise.