Lors de la grande braderie d’Hénin Beaumont le 22 septembre, Marine Le Pen avait été insultée et menacée avec une arme par deux délinquants multirécidivistes, (FDA Quotidien du 24/09/2007). Le 2 octobre lors du journal de France 3 Nord/Pas-de-Calais, les deux voyous avaient été filmés et l’un deux complaisamment interrogé dans le bureau de leur avocat lillois Eric Dupont-Moretti (FDA Quotidien du 03/10/2007). Ils s’étaient livrés peu après à la police accompagnés de Me Dupont-Moretti qui avait battu le rappel des médias, mais ils avaient été laissés libres sous contrôle judiciaire. Or, alors qu’il était interdit de séjour dans le Pas-de-Calais, on a appris que l’agresseur principal de la vice-présidente du FN a kidnappé, en bande organisée, une jeune femme de 20 ans à Hénin-Beaumont dans la nuit de mercredi à jeudi dernier. « Violentée et blessée, a noté Marine Le Pen, la jeune fille fut abandonnée au bord de la route avant d’être retrouvée, traumatisée, par des automobilistes. Elle a porté plainte contre le multirécidiviste qu’elle a formellement identifié. Depuis cinq jours, l’individu est recherché par toutes les polices de France, un avis de recherche national a été lancé en vain contre cet individu », « présenté par certains médias locaux comme un gamin sans histoires » ! « Le juge d’instruction qui a laissé un individu aussi dangereux en liberté alors qu’il était mis en examen pour violences avec arme et subornation de témoins (sic) porte une lourde responsabilité, a ajouté Marine Le Pen, qui relève que « Cette affaire gravissime démontre que la rupture promise par Nicolas Sarkozy n’a pas eu lieu et que les caïds agissent en toute liberté, que la justice de Madame Dati est d’un laxisme sans précédent et que les victimes sont abandonnées dans l’indifférence la plus générale. Dans ce domaine comme dans d’autres, on ment aux Français ! Sur son blog, Steeve Briois révèle que l’agresseur de la dirigeante frontiste n’a jamais respecté son contrôle judiciaire. Depuis trois semaines, il se promène dans Hénin-Beaumont en toute liberté alors qu’il est interdit de territoire dans le Pas-de-Calais. De nombreux témoins nous ont contactés après avoir formellement identifié l’individu. Marine Le Pen, il y a quinze jours, n’a pas manqué de le dire personnellement au juge d’instruction. Pourtant, nos déclarations sont restées lettre morte jusqu’au jour où nous avons demandé que les cassettes vidéos d’un grand magasin à Noyelles soient visionnées », visionnage qui a confirmé les dires des frontistes. Présents hier sur le marché d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois, Marine Le Pen et leur équipe ont informé la population des derniers déroulements de cette affaire et ont reçu un accueil particulièrement chaleureux.