Si sept millions de Français vivent avec moins de 820 euros par mois selon un décompte validé par Martin Hirsch, une récente enquête du Secours Populaire laissait apparaître qu’un tiers des Français a connu la pauvreté, c’est-à-dire, très concrètement, ont eu des difficultés pour s’alimenter et se loger. 56% ont des proches dans une situation difficile, 80% estiment que leurs enfants sont moins armés qu’eux pour affronter la vie matérielle… Un sentiment qui ne peut être que conforté depuis le passage à l’euro et la hausse, qui ne cesse de s’envoler, des produits de consommation courante, laquelle fragilise chaque jour davantage de très nombreux ménages français qui jusqu’alors arrivaient à joindre les deux bouts. De son côté, le Secours catholique a rendu public le 8 novembre son rapport sur la pauvreté portant sur l’année 2006. L’association caritative a rencontré près de 667.000 personnes en « situations de pauvreté » correspondant à 1,55 million de personnes est-il précisé. Cette paupérisation touche un nombre croissant des personnes de plus de 50 ans en raison de l’évolution démographique comme du marché de l’emploi, « difficile après 50 ans », phénomène auquel s’ajoute les « retraites modestes et l’augmentation du coût des logements ». Significativement, c’est aussi sur le délitement des liens familiaux que la pauvreté prospère, note ce rapport qui relève que si « 43,2 % des personnes rencontrées en 2006 vivent seules, si l’on ajoute les parents isolés, ce sont près des trois quarts des ménages en situation de pauvreté qui ne comptent qu’un seul adulte ». Là encore, la vraie politique de solidarité que le Front National appelle de ses vœux passe par la préférence nationale, notre pays ne pouvant aider et accueillir toute la misère du monde. L’aide sociale publique doit être réservée aux Français – les fonds consacrés à l’action sociale en faveur des immigrés doivent être réorientés au profit des Français les plus démunis. Un service de fraternité française doit être créé pour aider matériellement mais aussi apporter un soutien moral et humain à nos compatriotes dans le besoin. Le FN souhaite également l’institution d’une « Allocation de solidarité nationale » qui contrairement au RMI, « sain dans son principe, mais viciée dans son application » réponde à un vrai objectif de réinsertion. En ce sens le dispositif que veut mettre en place le gouvernement et que nous évoquions plus haut pourrait aller dans le bon sens, mais restera largement inopérant tant que ce gouvernement s’acharnera à maintenir la préférence étrangère dans notre pays.