Comme le 6 octobre 2001 lors du match « amical » France-Algérie, le match tout aussi « amical » entre l’équipe de France de football et le Maroc le 16 novembre a apporté une nouvelle preuve des ratés, et c’est un euphémisme, de l’assimilation. Dans un stade de France où 68 000 spectateurs avaient pris place et où selon la presse les Marocains, Français d’origine marocaine ou Maghrébins étaient extrêmement majoritaires, notre hymne national a été copieusement sifflé avant le coup d’envoi, pendant que des milliers de drapeaux aux couleurs du royaume chérifien étaient agités dans le stade. Pourtant, à aucun moment le sélectionneur français Raymond Domenech n’a exprimé son indignation, se contentant de déclarer qu’il était « content qu’il ait eu autant de monde pour un match amical en novembre ». Pour la petite histoire, M. Domenech avait a contrario exprimé sa colère quand notre hymne national avait été sifflé, il y a quelques mois, lors d’un match de la sélection française sur le sol italien contre l’Italie. On n’ose imaginer les motifs (inavouables ?) de cette indignation à géométrie variable…
« Une forme de racisme anti-français »
L’inénarrable Lilian Thuram, capitaine de l’équipe de France, a déclaré quant à lui que « les sifflets, ça ne me choque pas plus que ça, il faut se poser la question « Pourquoi? « . Ce sont des raisons d’ordre historique, il y a un mal-être dans la société. Et c’était peut-être le moment, inconsciemment, de faire passer un message. ». Une déclaration qui a fait bondir Huguette Fatna, secrétaire nationale du FN aux DOM-TOM qui a noté que cette réaction (de M. Thuram) est « d’autant plus scandaleuse qu’elle émane d’un sportif qui a investi le champ politique, qui est membre du Haut conseil pour l’intégration et qui réclame à cor et à cri des sanctions lourdes contre le racisme dans les stades. En tant que Français, et capitaine de l’équipe de France, Lilian Thuram avait le devoir de condamner ces sifflets qui sont une forme de racisme anti-français ». Racisme particulièrement pervers puisque ,comme cela a été souligné sur l’antenne de RMC le 19 novembre, lors de l’annonce dans le stade du nom des joueurs participant à ce match, seuls ceux du « 11 tricolore » portant des patronymes à consonance arabe ont échappé aux huées, ainsi que les convertis à l’Islam que sont Frank Ribéry et Nicolas Anelka…
Pour trois sondés sur dix, l’immigration n’est pas une chance
De son côté le gardien français Mickaël Landreau a fait part du sentiment qui était celui de nos compatriotes qui ont regardé ce match en affirmant que « contre le Maroc, on se demandait si on jouait à domicile » ! Il est vrai ajouterons nous, que de manière générale et dans leur vie de tous les jours, les Français n’ont pas toujours l’impression « d’évoluer à domicile », notamment en Seine-Saint-Denis où trône le stade de France à quelques encablures de la basilique des Rois de France, mais plutôt en « territoire occupé ». Une occupation sur laquelle les Français ont des choses à dire. Selon un sondage (européen) TNS Sofres pour France 24, publié le 13 novembre par Le Figaro, 25% des Français considéreraient que l’immigration est « plutôt une chance pour la France », 44% qu’elle n’est ni une « ni une chance ni une menace », 24% « plutôt une menace ». Malgré le terrorisme intellectuel, la xénomanie de la plupart des faiseurs d’opinion, le politiquement correct, la fabrication à la chaîne de Français de papier, il ne se trouve donc qu’un sondé sur quatre pour juger l’immigration positive dans notre pays. Le résultat de ce sondage prouve à l’évidence le ras-le-bol de nos compatriotes devant la poursuite des flux migratoires voulue par le gouvernement. Immigration de peuplement qui alimente mécaniquement la montée en puissance du racisme anti-français évoqué plus haut, que les médias aux ordres ne peuvent totalement occulter…
De l’utilité de l’aiguillon national…
Si, avec l’aide de l’UMP, une mosquée ouvre par semaine en France selon les estimations du Ministère de l’Intérieur, Le Monde en date du 17 octobre rapportant que Michèle Alliot-Marie a écrit à Dalil Boubaker, président du CFCM et de la Fondation des œuvres de l’islam de France, pour lui promettre que « l’Etat aidera la Fondation à élaborer un schéma directeur pour le développement des lieux de culte en fonction des données démographiques » ; si ce même quotidien rapportait les 4 et 5 novembre que 75 millions d’euros ont été pris dans la poche des contribuables en 2007, avec la bénédiction de Sarkozy, pour héberger à l’hôtel 12.500 immigrés illégaux et demandeurs d’asile, le gouvernement danois a choisi lui de suivre une autre voie. Et ce, sous la pression du Parti du peuple danois (PPD) qui, à l’instar de l’UDC en Suisse le mois dernier (FDA Quotidien des 22 et 26/10/2007), et à l’occasion des élections législatives du 13 novembre, a réalisé son meilleur score depuis sa création, confortant son statut de troisième force politique du pays obtenu en 2005 (FDA quotidien du 11/02/2005). Comme l’a indiqué à l’AFP le politologue danois Johannes Andersen, « le grand gagnant des élections est l’extrême droite qui n’a jamais fait partie du gouvernement danois mais dont le soutien parlementaire a été et demeure indispensable». AFP qui souligne que « le PPD est considéré par son électorat comme le garant d’une politique d’immigration stricte qui a fait baisser le nombre de demandeurs d’asile de quelque 10.000 en 2001 à moins de 2.000 l’année dernière et restreint le regroupement familial ». Restriction réelle ici, qui n’a rien à voir avec les faux-semblants de la pitoyable loi Hortefeux. Un Parti connu pour l’intransigeance de sa défense de l’identité danoise, qui lutte contre les effets induits de l’immigration, à savoir l’islamisation, et qui a combattu une constitution européenne qui « sape les fondements de la souveraineté danoise », les velléités de faire entrer la Turquie dans l’UE. Bref le PPD apporte la démonstration que la politique restera toujours une question de rapport de forces : un parti nationaliste pesant significativement dans les urnes peut enrayer la spirale de la décadence socialo-libérale et euromondialiste. Une réalité dont doivent se persuader les 58% d’électeurs du FN qui, selon un sondage, ne se sont pas déplacés pour aller voter au premier tour des législatives de juin dernier. Une (re)mobilisation de l’électorat national en mars prochain plus que jamais nécessaire pour l’avenir même de notre pays.