Je m’associe à l’opinion minoritaire exprimée officiellement par mon collègue Dillen. La directive-cadre sur les sanctions pénales contre « certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie » est une loi liberticide à l’échelle européenne, aussi meurtrière pour la liberté de pensée et d’expression que les lois Gayssot ou Taubira en France.
Ainsi, aucun discours politique de défense des identités nationales, de fierté de l’Histoire nationale, de lutte contre le déferlement migratoire ou les dangers que fait peser sur la liberté de tous et de chacun l’islamisation en marche de notre continent n’est plus à l’abri des foudres de la police de la pensée. Une fois de plus, l’Europe joue contre les Européens, car dans l’esprit des rédacteurs de cette directive comme dans celui des députés qui viennent de la voter, les criminels putatifs comme les victimes supposées ne font aucun doute.
En termes d’harmonisation pénale, à l’heure où l’on tire à l’arme de guerre sur des policiers dans les banlieues françaises, où notre continent est toujours menacé d’actes terroristes meurtriers, où des criminels multirécidivistes profitent de l’abolition des frontières pour perpétrer des horreurs dans plusieurs pays, il y a plus urgent que d’officialiser la dictature intellectuelle et judiciaire de tenants de la préférence étrangère et de la multiculturalité forcée.