Deux choses m’ont choqué dans le rapport Deprez sur le terrorisme. La première, c’est le silence sur une des causes principales de la menace terroriste en Europe: l’afflux migratoire incontrôlé de populations ne désirant pas s’intégrer ou s’assimiler, mais au contraire désireuses de vivre selon leurs propres lois dans leurs sociétés « d’accueil », et même de les leur imposer.
La deuxième, c’est la culpabilisation: selon vous, l’Europe n’en fait jamais assez dans le renoncement à ce qu’elle est, à ses identités nationales et à sa civilisation commune. Elle n’en fait jamais assez dans la relativité de ses valeurs, au nom de la tolérance et du « droit à la différence ». Elle n’en fait jamais assez dans la discrimination des siens au profit des éléments étrangers, de nationalité, de culture ou de civilisation, qui vivent sur son territoire. Elle serait, au fond, responsable de ce qui lui arrive. Mais les auteurs des attentats de Londres étaient des citoyens britanniques, nés sur le territoire britannique, disposant de statuts professionnels enviables ! Ni exclus, ni victimes: en guerre !
Le fait est que les sociétés multiculturelles et communautarisées que vous appelez de vos voeux sont des sociétés par nature multiconflictuelles. Et que ce sont nos reniements qui alimentent la haine et le mépris.