Le premier secrétaire du PS, François Hollande, est venu soutenir mercredi à Hénin-Beaumont la liste du maire sortant Gérard Dalongeville. Il a exprimé ses craintes de voir le ticket Steeve Briois-Marine Le Pen l’emporter, appelant les socialistes à ne pas « se fier aux sondages, même quand ils sont rassurants ». Steeve Briois a pointé « l’hypocrisie de M. Hollande qui est contre la baisse du pouvoir d’achat à Paris mais soutient un maire qui a augmenté de 85% les impôts locaux, affaiblissant les revenus des plus faibles d’Hénin-Beaumont ! François Hollande est le partisan d’une Europe fédérale sans protection douanière livrant la France à la concurrence déloyale des pays asiatiques, le représentant de la gauche bobo, celle qui vote OUI à la constitution européenne quand 75 % des Héninois et Beaumontois la rejettent !».
Mise au point…
L’Express a publié cette semaine le classique et récurrent dossier de tout magazine français qui se respecte sur « les Francs-maçons ». Magazine choisi par le Ministre du travail Xavier Bertrand pour rendre public son affiliation à l’obédience franc-maçonne du Grand Orient. Celle-là même qui a déclaré, selon les propos de l’un de ses anciens grands sachems « une guerre à mort au FN » et dont un des ex grands maîtres, Alain Bauer, actuel président de l’Observatoire national de la délinquance est un proche de Nicolas Sarkozy. Est-ce à cette aune que l’on doit interpréter les propos parus dans VSD – et confirmés par ce magazine – d’Emmanuelle Mignon, chef de cabinet du Président de la République, selon laquelle, « en France, les sectes sont un non-problème » ? Bien évidemment non. Il ne viendrait à l’esprit d’aucune personne du Système de pointer le sectarisme des Frères trois points et de leur idéologie supranationale… Mme Mignon ne visait pas les fils de la veuve mais la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) dont elle conteste l’efficacité.
Sarkozy a le compas dans l’œil
Dans un communiqué publié jeudi le Grand Orient a déclaré que « toute évolution dans la politique du gouvernement quant à la modification des statuts des sectes ne peut être que dénoncée de la manière la plus ferme. Les Francs-Maçons du Grand Orient quant à eux, ne l’accepteront pas », les frères réaffirmant par ailleurs que la scientologie était bien une « secte ». Un rappel à l’ordre reçu cinq sur cinq par Nicolas Sarkozy qui a affirmé le même jour que « les activités sectaires sont inacceptables, inadmissibles, il faut faire preuve de la plus grande fermeté ». « Ce n’est pas à moi de dire si la scientologie est une secte, il y a une commission pour cela », a-t-il ajouté. Commission dans laquelle la maçonnerie est très influente ce que Sarkozy, tout à sa frénésie pipole, avait dû oublier lorsqu’il accueillit à bras ouvert en 2004 – il était alors Ministre des Finances – le numéro 2 de l’Eglise de scientologie, le comédien Tom Cruise, lors d’un de ses déplacements promotionnels à Paris. Comme l’a noté Yves Daoudal sur son blog « l’idéologie maçonnique est devenue l’idéologie officielle dans la politique et dans les médias ». « Un jour, les plus naïfs découvriront que la « laïcité positive » de Sarkozy est aussi un concept maçonnique, malgré les grimaces de façade du Grand Orient. Parler « des » religions, les mettre toutes sur le même plan dans un même brouillard de « spiritualité », c’est parfaitement conforme à l’anti-dogmatisme maçonnique. Et le melting-pot des religions est, à notre époque, bien plus efficacement anticatholique que la vieille persécution laïciste. Sur ce point, Sarkozy est en avance sur la franc-maçonnerie de grand-papa, encore engluée dans ses combats d’il y a un siècle ».
L’immigration au féminin
Le démographe Jérôme Dupaquier, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, notait déjà en 2002 que le taux de chômage chez les non européens en France atteignait « 28,3% pour les hommes et 37% pour les femmes ». « Si l’Europe accueille trop de personnes étrangères non qualifiées, elle deviendra un continent sous-développé » avertissait-il (FDA Quotidien du 20/11/2002). Une évolution inquiétante qui n’est pas freinée puisqu’à l’immigration dite « choisie » s’ajoute toujours l’immigration subie. l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a rendu publique jeudi une étude sur le poids des femmes dans les flux migratoires. Ainsi, du fait du regroupement familial, les femmes immigrées « sont majoritaires parmi les nouveaux bénéficiaires d’un titre de séjour en France. Elles représentent 54% des nouveaux migrants, et viennent plus souvent rejoindre leur conjoint étranger installé en France, alors que les hommes sont plus souvent régularisés ou bénéficiaires de l’asile ». Elles sont très nombreuses à connaître « une insertion dans l’emploi difficile », « quel que soit leur niveau de formation, alors que beaucoup travaillaient dans leur pays d’origine ». « 36% de celles qui sont arrivées en 2006, pour 48% de celles qui ont fait des études supérieures ne travaillent pas » affirme l’Insee qui ne précise pas que les prestations et avantages sociaux dont elles bénéficient aux frais des contribuables français sont une des raisons principales de cette immigration là.
Logique mémorielle
Selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche mis en ligne jeudi sur son site, 85 % des personnes interrogées déclarent « désapprouver le souhait de Nicolas Sarkozy de perpétuer au cours de l’année scolaire la mémoire d’un des 11.500 enfants juifs déportés ». « 61 % des sondés sont contre l’éventuel aménagement visant à faire porter la mémoire d’un enfant tué par une classe entière », aménagement prôné par ceux qui, d’accord sur le principe, souhaitent en rendre l’application plus facile. Candidate FN dans le canton de Bourgneuf dans le pays de Retz, Marguerite Lussaud a pris Sarkozy au mot de sa logique victimaire en exigeant mercredi que « la mémoire des enfants victimes du génocide vendéen de 1793-1794 soit honorée de la même manière dans les écoles des territoires concernés ». « La République doit désormais reconnaître ses crimes, elle qui n’est jamais en retrait pour reconnaître ceux des autres (shoah, génocide arménien, etc.) » affirme-t-elle. Comme le proclamait fièrement à l’époque le bourreau du peuple vendéen, le général Westerman : « il n’y a plus de Vendée, elle est morte sous notre sabre, libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer ». En effet, si l’on entre dans la logique de compétition mémorielle dans laquelle nous entraîne M. Sarkozy, pourquoi les 200.000 victimes civiles de l’épuration ethnique des colonnes infernales républicaines ne seraient-elles pas « réhabilitées, réintégrées dans la mémoire nationale » ?