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« L’élément compassionnel » a un prix…

4 avril 2008

Depuis l’Elysée, dans un message vidéo sous-titré en espagnol et diffusé aux médias, Nicolas Sarkozy a lancé mardi un appel au chef des FARC pour qu’il relâche immédiatement Ingrid Bétancourt, « en danger de mort imminente ». L’avion de la mission humanitaire franco-helvéto-espagnol, qui a pour but de prendre contact avec la guérilla colombienne, a atterri jeudi en Colombie. Le Président colombien Alvaro Uribe a affirmé être prêt à suspendre les opérations militaires dans la zone où devra se rendre cette équipe humanitaire, tandis que François Fillon affirmait le 30 mars sur TF1 que la « France est prête à accueillir des militants des FARC » pour obtenir la libération d’Ingrid Bétancourt. Dans un communiqué, Marine Le Pen a rappelé que le Front National « dénonce tout marchandage politique qui viserait à accueillir en France des terroristes, reconnus comme tels par l’Union européenne et par l’ONU, et placerait la France au ban des démocraties ». En janvier dernier, dans un entretien accordé à FDA, Jean-Marie Le Pen expliquait les raisons objectives de la sur-médiatisation de cette affaire Bétancourt. « Nicolas Sarkozy », expliquait-il, « a compris que l’élément compassionnel jouait aujourd’hui dans la politique spectacle un rôle éminent donc il veut être branché sur tous les coups où l’on fait pleurer Margot ! ». Mais le Président du FN dénonçait aussi « la campagne de publicité extraordinaire et gratuite faite aux FARC dans les médias mondiaux visant à améliorer l’image de cette bande de gangsters crapuleux, prenant en otages de malheureux civils ». Jean-Marie Le Pen contestait aussi « la qualification de Franco-colombienne » donnée à Mme Bétancourt. « Elle jouit de la double nationalité, que je réprouve, parce qu’elle a été mariée à un moment donné avec un Français. Mais sa démarche politique de candidate à la présidence colombienne en fait une colombienne pas une franco-colombienne ! Bien sûr tout homme de cœur préférerait que Mme Bétancourt rentre à la maison avec aussi les 3000 autres otages des FARC. Mais je crains que le gouvernement UMP ne s’immisce dans cette affaire-là, en apportant l’argent des contribuables français… cette tendance à sentimentaliser tous les problèmes à travers un exemple donné me paraît détestable. L’intérêt national ne peut être ramené à celui d’un seul individu » affirmait Jean-Marie Le Pen…

Une première…

La Cour d’appel de Versailles a reconnu mercredi Renault coupable de discrimination raciale, une première pour cette entreprise, envers deux ex-salariés, déboutés en première instance, qui estimaient avoir eu des carrières moins intéressantes que leurs collègues blancs à cause de leur origine. Renault a été condamné à verser à Lucien Breleur 80.000 euros de dommages et intérêts et 8.000 euros au titre du préjudice moral et à Daniel Kotor 60.000 euros de dommages et intérêts et 8.000 euros au titre du préjudice moral. La Cour a en revanche débouté trois autres ex-salariés et un salarié. Soutenus par la CGT et le MRAP, un total de six plaignants, d’origines togolaise ou algérienne notamment, réclamaient environ un million d’euros de dédommagement, rapporte encore l’AFP. La loi renverse désormais la charge de la preuve et il appartient à l’employeur de démonter qu’il n’y a pas eu « discrimination »… L’ancien PDG de Renault, Louis Schweitzer – il reste Président de son conseil d’Administration – dirige depuis 2005 la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) et a rappelé à cette occasion qu’il avait « toujours condamné le racisme sous toutes ses formes ». Reste que les méthodes utilisées par la Halde pour pointer la xénophobie des « méchants de souche » dans les entreprises est sujette à caution. Le Canard Enchaîné ou encore le site Rue 89 ont épinglé l’enquête nominative sur la discrimination à l’embauche visant 20 entreprises dont les résultats devaient être publiés en février… avant d’être reportés au mois de mai. 5.600 curriculums vitae ont été envoyés fin 2007 dans lesdites entreprises pour vérifier si le même accueil était réservé à tous les candidats de compétence égale, quel que soit leur âge ou la consonance étrangère de leur patronyme.

« Du grain à moudre… »

Le Canard Enchaîné, qui divulgue une partie de ces résultats provisoires, affirme que les entreprises y ont détecté « pas mal de failles »: « des CV jamais arrivés, mal rédigés ou ne correspondant pas aux offres d’emploi, des numéros de téléphone erronés, des appels non relevés, des réponses mal répertoriées ». Rue 89 rapporte que « la démarche (de la Halde) fait l’objet de fortes critiques, mettant en cause la validité de l’enquête. Concrètement, les détracteurs pointent du doigt d’importants vices de forme dans la méthodologie ». « Un grand flop serait d’autant plus douloureux que les discriminations à l’embauche existent bel et bien » affirme ce site. « Pire, est-il encore écrit, l’échec du testing risquerait, en donnant du grain à moudre à ceux qui lui reprochent ses méthodes, d’affaiblir la Haute autorité dans son combat pour l’égalité » s’inquiète Rue 89. A croire que pour la Halde, dont les 11 membres sont désignés notamment par le Président de la République, le Premier Ministre ou encore les Présidents de l’Assemblée et du Sénat, les seuls demandeurs d’emplois dans notre pays sont tous d’origine extra-européenne. Mais il est vrai que la Halde partage avec l’UMP au pouvoir une même xénomanie, la même haine de tout ce qui peut évoquer de près ou de loin la préférence nationale.

Très chère Rachida…

Sous la plume de Denis Jeambar, VSD a publié a long article sur Rachida Dati, qui avec Rama Yade et Fadela Amara, fait partie du casting décidé par Nicolas Sarkozy, non pas en raison de leur talent mais bien sûr au nom de la sacro-sainte « diversité ». Roi de l’esbroufe, Sarkozy n’a pas choisi les heureuses élues au hasard, à l’instar de Mme Dati qui, rappelle le journaliste, désamorce à l’avance toute critique la concernant, qu’il s’agirait de mettre sur le compte « d’une jalousie singulière », « de préjugés sociaux, religieux, voire raciaux ». Pour le reste « on se demande toujours où va notre justice dont la vraie réforme reste à faire ». Réponse d’un membre du gouvernement, indique M. Jeambar : « (Rachida Dati) s’agite beaucoup, mais elle ne travaille pas vraiment (…). Ce qui peut expliquer la valse de ses collaborateurs, victimes d’un permanent prêt à jeter ». A ce sujet Faits & Documents relate que la journaliste du Nouvel économiste Gaël Tchakaloff, « qui avait rejoint le cabinet de Rachida Dati pour coordonner la difficile communication du Ministre de la Justice vient de démissionner », huitième démission d’un membre du cabinet de Mme Dati depuis son entrée en fonction… « La justice est pourtant un sujet si important qu’il mérite plus qu’une simple stratégie personnelle » estime encore Denis Jeambar. Il suppose d’ailleurs un peu de retenue, mais Rachida Dati, de toute évidence s’y refuse : justice rime avec misère du monde. Mais la chancellerie aujourd’hui, est en parfaite harmonie avec le luxe de la place Vendôme, où est son siège : la Garde des Sceaux aime les robes de haute couture jusqu’à en faire un usage saugrenu lors des soirées électorales, et ne lésine pas sur les réceptions, au point d’avoir, en un trimestre, déjà explosé son budget 2008 » indique-t-il encore. S’amuser et « briller » plus pour dépenser plus, les Français aux fins de mois difficile apprécieront le message…

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