La nouvelle a suscité la stupeur et une grande tristesse, Jean-Claude Varanne, directeur de publication de National-Hebdo, membre du Bureau politique du Front National, est décédé brusquement d’une crise cardiaque vendredi dans son village de Seine-et-Marne. Titulaire de la croix de guerre TOE, militant nationaliste de longue date, vieil ami de Jean-Marie Le Pen, Jean-Claude Varanne a rejoint le FN dans les années 80 en tant que cadre frontiste dans le département des Yvelines. Conseiller régional de 1992 à 1998, élu au conseil municipal de Mantes-la-Ville en 1995, où il siègera sans discontinuer jusqu’en mars 2008, il était encore candidat en 2007 dans la 8e circonscription des Yvelines aux élections législatives et conduisit en mars dernier la liste « Mantes-la-Ville fait front », pour les élections municipales, réunissant lors du lors du premier tour 8,41 % des suffrages exprimés. Mais Jean-Claude Varanne était aussi connu pour ses activités d’homme de presse. Après avoir travaillé au sein du groupe Bourgine – Valeurs actuelles et Spectacle du monde – il présidait aux destinées de National Hebdo depuis de longues années, réussissant alors à maintenir ce journal à flot malgré l’écueil de la scission mégrétiste. Homme affable et élégant, il était unanimement apprécié, notamment pour ses grandes qualités de cœur et sa gentillesse. Nous adressons nos très sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à l’ensemble de l’équipe de NH. Adieu Jean-Claude.
Assez !
Marine Le Pen a organisé vendredi à Paris « un rassemblement de protestation contre les patrons voyous qui demandent la régularisation massive de clandestins » devant le siège de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) du « fameux » André Daguin – vidéo disponible sur le site www.frontnational.com. Pendant ce temps l’immigration sauvage a causé un nouveau drame samedi matin, avec la mort d’un jeune clandestin africain qui a péri dans l’incendie à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) d’un immeuble insalubre squatté depuis cinq ans par 260 immigrés illégaux, originaires de Côte d’Ivoire, du Mali et du Sénégal. On dénombre également trois blessés. Alors que sous l’effet, notamment, de la poursuite de l’immigration de peuplement notre pays souffre d’une grave crise du logement, laquelle empêche nombre de familles françaises aux revenus modestes d’accéder à des logements sociaux, la mairie communiste a exigé de la préfecture le relogement de ces africains hors-la-loi. Stéphane Peu, adjoint en charge de l’habitat dans cette commune, ne s’est pas arrêté en si bon chemin, puisque il a également réclamé « la régularisation de tous les sans-papiers du squat qui ont un travail ». Mais il est vrai que le gouvernement a créé un nouvel appel d’air à l’immigration sauvage en répondant favorablement au souhait de la CGT et d’une partie du Medef visant à obtenir la régularisation de salariés clandestins en Ile-de-France . Avec l’aide logistique de la CGT, 950 dossiers d’employés « sans-papiers » demandant leur régularisation ont été déposés depuis vendredi dans cinq préfectures d’Ile-de-France. Une première étape puisque bien évidemment ce sont potentiellement des dizaines de milliers de clandestins qui pourraient être tentés de demander leur régularisation dans toutes les préfectures de France et de Navarre.
Quand le laxisme génère l’horreur
Lundi, a débuté devant la Cour d’Assises des Bouches-du-Rhône à Aix-en-Provence le procès de Julien Carrillo, ravisseur et meurtrier présumé de Madison, une fillette de cinq ans enlevée dans le village d’Eyguières en 2006. La veille, Bruno Cholet, a été mis en examen à Paris pour le meurtre de Susanna Zetterberg, une étudiante suédoise de 19 ans retrouvée sauvagement assassinée le 19 avril en forêt de Chantilly (Oise). Ce drame est une nouvelle illustration du laxisme judiciaire qui permet à des prédateurs de continuer à sévir. Maniaque sexuel multirécidiviste, Cholet, âgé de 51 ans, a passé plus d’une vingtaine d’années en prison pour des faits de violences, viols, atteintes sexuelles et enlèvements, mais a toujours été remis en liberté. En 1976, il commet son premier viol pour lequel il est condamné en 1978 à six ans de réclusion criminelle par la Cour d’Assises des mineurs de Versailles. En 1989 il est de nouveau condamné pour deux viols commis en 1983, ceux d’une auto-stoppeuse et d’une fillette de 12 ans, mais sera libéré au bout de 15 ans… Selon les enquêteurs de la brigade criminelle rapporte l’AFP, Cholet est un « délinquant d’habitude rompu aux arcanes de la justice et de la police », un « dur à cuire » et un « multirécidiviste emblématique » de ce type de délinquance. Un monstre que la justice sarkozyste avait « oublié » de ficher au fichier national des empreintes génétiques, et dont l’adresse n’était même pas répertoriée dans le fichier des délinquants sexuels. Comme le FN a eu hélas l’occasion de le rappeler ces dernières années à l’occasion des procès de prédateurs sexuels comme Pierre Bodein, Patrick Trémeau, Jean-Luc Cayez et autre Michel Fourniret, ceux qui ont supprimé la peine de mort pour les meurtriers et les violeurs d’enfants portent une responsabilité dans les meurtres commis. Des assassins multirécidivistes qui ont tous bénéficié, malgré leurs crimes, de réductions de peine automatiques qu’ils ont mises à profit pour recommencer à violer et à tuer.
Comme d’habitude
Toujours le même scénario : une patrouille de police est tombée successivement dans deux embuscades tendues par les « jeunes » dans la nuit de vendredi à samedi dans la ville plurielle des Mureaux (Yvelines). Les policiers ont essuyé des jets de projectiles qui ont endommagé leur véhicule et ont réussi à éviter le pire en utilisant leurs armes d’auto-défense, flash ball et gaz lacrymogène. Les forces de l’ordre n’ont procédé à aucune interpellation. Quelques heures auparavant, à Montereau (Seine-et-Marne), dans le quartier de Surville, baptisé pudiquement par les médias de « sensible », un jeune de 30 ans a été tué par balles et un autre légèrement blessé. Le tireur courre toujours et les enquêteurs évoquent « un règlement de comptes ».
Pas convaincant
Malgré un talent de bonimenteur indéniable, Nicolas Sarkozy ne parvient plus à donner le change. Selon un sondage CSA paru samedi dans Le Parisien, « 52% des personnes ayant vu ou entendu parler de l’intervention de Nicolas Sarkozy jeudi soir à la télévision n’ont pas trouvé le Président convaincant », contre 36% d’un avis contraire. Parmi ces sondés, 73% n’ont pas trouvé le chef de l’Etat convaincant sur le pouvoir d’achat. Pareillement 57% des personnes interrogées n’ont pas cru à la logorrhée sarkozyste sur la réduction des déficits publics, 56% ne l’ont pas trouvé convaincant sur les retraites, 55% ne l’ont pas trouvé convaincant sur l’emploi ou encore 54% sur la défense du « paquet fiscal ».