Susciter la haine, appeler implicitement à la violence et la dénoncer dans la foulée : les nauséabondes méthodes staliniennes ont la vie dure dans la vielle baraque communiste comme le prouve une nouvelle fois le maire rouge de Nanterre, Patrick Jarry. Non content d’appartenir à un parti qui a systématiquement trahi la France et les travailleurs français, en s’alignant notamment sur le tropisme immigrationniste des idéologues du Nouvel ordre mondial, cet apparatchik entend interdire dans sa ville la présence du seul mouvement politique qui a fait de la défense du peuple français l’alpha et l’oméga de son action politique. Dans les colonnes du Parisien le 7 avril, le commissaire politique Jarry avait affirmé qu’il « (fallait) que les gens comprennent qu’il y a des lieux où le FN n’a pas le droit de venir ». Marine Le Pen avait alors dénoncé « l’hypocrisie d’une classe politique qui sait être bruyante quand il s’agit de stigmatiser les violations des droits de l’homme à l’étranger mais qui reste étrangement silencieuse quand certaines libertés fondamentales sont bafouées en France ». Jeudi, l’AFP a rapporté que le citoyen du monde Jarry, après l’envoi d’un courrier au préfet des Hauts-de-Seine pour « l’alerter des inquiétudes de la population » (sic) a écrit une nouvelle missive. Cette fois-ci au propriétaire du bâtiment dans lequel devrait s’installer le Front National, pour lui demander de « renoncer à cette location particulière ». Et ce, « au nom de la préservation de l’intérêt général, de celle de l’identité (resic) de notre ville et de ses valeurs de partage et de diversité ».
Vieilles rengaines et méthode Coué
Les habituels partis, groupuscules et officines qui ont fait de la lutte contre les patriotes du FN leur fond de commerce, notamment la LDH, le PC, le PS, la LCR et la CGT de Nanterre, ont appelé à une manifestation samedi devant le futur siège du Front National, dénonçant dans leur appel, le « trouble permanent » que générerait l’arrivée du Mouvement de Jean-Marie Le Pen dans cette commune. Un « trouble permanent » suscité en l’occurrence par l’agitation qu’essayent de mettre en place les héritiers du totalitarisme le plus sanglant du XXème siècle, des dictatures communistes et de leurs 100 millions de morts. De son côté Jean-Marie Le Pen a écrit au préfet des Hauts-de-Seine afin que toute disposition soit prise pour empêcher les violences des extrémistes, les troubles à l’ordre public, et faire respecter la liberté d’expression et la démocratie. Mais la pulsion anti-patriotique sévit aussi au sommet de l’Etat. Comme l’atteste une nouvelle fois les propos qui ont filtré d’une réunion des responsables de la majorité à l’Elysée organisée par Nicolas Sarkozy. Elu en partie sur la captation du programme du FN et de son électorat, pour mieux trahir ensuite l’un et l’autre, un des participants de cette réunion a indiqué à l’AFP que l’euromondialiste Sarkozy s’est réjoui que le FN était « fini ». Un leitmotiv dans la bouche du président bling-bling qui relève surtout de la méthode Coué et prouve que l’éradication du Mouvement national reste une obsession de « Sarkozy l’américain ». Les nationaux s’emploieront à doucher cette espérance sarkozyste, il est vrai largement partagée au sein de l’Etablissement par les internationalistes de gauche comme de droite.
Les Français touchés de plein fouet
Alors que l’inflation en zone euro s’est maintenue à un taux élevé en avril à 3,3%, selon l’Office statistique européen, l’inflation en France pendant la même période s’est établie à 3 % sur un an. L’économiste Alexander Law (Xerfi) a confié à l’AFP « qu’il faut remonter à l’été 1991 pour trouver deux mois consécutifs d’inflation à un tel niveau ». Il juge que « le pouvoir d’achat lié aux revenus du travail a baissé depuis le début de l’année », d’où une « consommation déprimée » et un impact négatif sur la croissance économique qui « sera proche du néant au deuxième trimestre ». Chef de la conjoncture à l’Institut national de la statistique, Eric Dubois relève que « le pouvoir d’achat des ménages devrait quasiment stagner au premier semestre 2008 en raison du pic d’inflation de mars à juin. Il pourrait même régresser pour les plus pauvres, qui subissent de plein fouet la hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie ». Sur un an, les prix des carburants accusent une hausse de 15,1%, les produits de grande consommation, qui représentent 17% de la consommation des ménages, ont augmenté de 5,7% dans les hypermarchés et de 4,9% dans les supermarchés. « Les comportements de marge dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie agro-alimentaire et de la distribution devraient empêcher l’inflation de refluer très rapidement », a estimé de son côté Mathieu Kaiser de BNP Paribas, battant en brèche les déclarations péremptoires du gouvernement qui table notamment sur une élimination accéléré des petits commerçants, en permettant la libre installation de grande surface de moins de 1000 m2 , censée faciliter le développement des « hard discount ». Cette volonté d’accélérer l’implantation de la grande distribution dans les villes moyennes aura des conséquences dramatiques, relevait Marine Le Pen, sachant que la grande distribution est déjà « responsable de la disparition d’un million d’emplois » dans notre pays, (FDA Quotidien du 29/04/2008), avec les conséquences désastreuses que l’on sait sur la croissance.