Alors que les Français sont financièrement étranglés comme jamais par les conséquences du passage à l’euro et l’incapacité de notre classe politicienne vendue à Bruxelles à les protéger des ravages de la mondialisation, le résultat du sondage Ifop publié mercredi et réalisé pour Ouest-France et Le Marin est logique. 71% des sondés estiment ainsi que le mouvement des pêcheurs par « le blocage des ports et des dépôts de carburant » est « justifié ». Seulement 12% sont d’un avis contraire. Devant la paupérisation accrue des classes moyennes, il n’est pas étonnant non plus que 94% des personnes interrogées jugent que ce conflit annonce « des mouvements de protestation et des crises dans de nombreux secteurs économiques ». Pour sa part, le député FN Jean-Claude Martinez, spécialistes des questions agricoles et halieutiques a relevé que « depuis plus d’un an, les autorités européennes ne pouvaient pas ne pas savoir le choc économique qu’allait entraîner l’augmentation du prix du carburant. À la fois pour l’équilibre financier de nos entreprises de pêche et de nos exploitations agricoles. L’augmentation excessive des prix des carburants a une répercussion d’autant plus grave pour nos pêcheurs et nos paysans qu’elle intervient sur un terrain économique déjà très difficile pour eux. Et de citer ainsi les invraisemblables restrictions de pêche, notamment de thon rouge, qui ne concernent pas les non européens ». « Quant à nos paysans, surtout éleveurs, ils subissent de plein fouet l’augmentation des coûts de leurs intrants (engrais, nourriture pour bétail, produits phytosanitaires…). S’ajoutant à tous ces facteurs d’étouffement économique, l’augmentation des prix des carburants exigeait une réaction des autorités françaises ». Or souligne l’élu frontiste, « pour tout traitement au fond du problème, on n’a vu exposer qu’une modeste mesure d’aide provisoire et une proposition de baisse des accises ou de plafonnement de la TVA. C’est-à-dire, dans ce dernier cas, des mesures hypocrites puisque, ayant accepté de transférer la souveraineté fiscale de la France à Bruxelles, les dirigeants français savaient pertinemment que cette proposition ne serait pas acceptée à l’unanimité. D’autant plus que ce gouvernement avait déjà l’expérience de sa promesse fallacieuse de baisse de la TVA sur la restauration ».
Jusqu’au jour où…
Le gouvernement n’en fini pas de faire payer aux Français les fruits de sa folle politique en matière d’immigration. On le sait, l’UMP au pouvoir encourage la poursuite des flux migratoires dit légaux, encore accélérée avec la mise en place de l’immigration dite « choisie ». Mais le laxisme manifesté dans le domaine de l’immigration clandestine ces derniers mois avec la régularisation par les préfectures franciliennes de salariés immigrés hors-la-loi ne pouvait qu’encourager les revendications. Il est vrai que si la France compterait environ 600.000 clandestins – un contingent qui se renforce chaque année -, au regard de l’ampleur du phénomène, les 25.000 expulsions dont se targue le Ministre de l’Immigration Brice Hortefeux apparaissent tout simplement dérisoires. Autant dire que cela fait bien longtemps que cet Etat n’impressionne plus grand monde et n’est plus respecté. En témoigne les incidents très violents qui ont éclaté mercredi soir lors d’une manifestation « citoyenne » pour la libération d’un immigré hors-la-loi à Montreuil (Seine-Saint-Denis). 200 manifestants, dont le noyau dur était composé d’extrémistes d’un « collectif anti-rafles » se sont affrontés avec les forces de l’ordre devant le commissariat de cette commune. Huit d’entre eux ont été placés en garde à vue. Bien évidemment le gratin immigrationniste local a fait le déplacement pour exiger de la police que les émeutiers arrêtés soient libérés. Occasion de revoir ensemble notamment les frères ennemis Dominique Voynet, sénatrice-maire écolo-gauchiste de la ville, et son adversaire malheureux aux dernières municipale le député communiste Jean-Pierre Brard, réunis pour la bonne cause… Il est vrai que ces deux-là mangent à la même gamelle, celle de la surenchère clientéliste pour s’attirer les faveurs des votes communautaires. Jusqu’au jour où les populations locales s’attacheront à se donner des élus qui leur ressemble vraiment à 100%…
« On ne la fera pas taire »
Déjà condamnée à quatre reprises pour des propos politiquement incorrects sur les effets d’une certaine immigration, deux mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende avaient été requis le 15 avril à l’encontre de Brigitte Bardot devant le Tribunal Correctionnel de Paris. Elle était poursuivie pour incitation à la haine envers la communauté musulmane, et une nouvelle fois l’objet de la vindicte des habituelles officines dites « antiracistes », en l’occurrence ici le MRAP, la Licra et la LDH (FDA Quotidien du 16/04/2008). Il était cette fois-ci reprochée à BB sa « lettre ouverte » envoyée il y a deux ans à Nicolas Sarkozy, alors Ministre des Cultes, pour dénoncer les conditions d’abattage des moutons lors de la fête mahométane de l’Aïd-el-Kebir et « la multiplicité, écrivait-elle, des sacrifices d’animaux (…) dans des conditions d’effroi qui glacent d’horreur la plupart des Français (…). La terre de France se gorge du sang de milliers de moutons sacrifiés de manière barbare (…) au nom d’une tradition musulmane qui nous est imposée, avec de plus en plus de violence, par la lâcheté des responsables gouvernementaux, dont vous faites partie ». Elle avait donc réitéré sa demande que les animaux ne soient plus égorgés vivants mais préalablement soumis à la méthode d’électronarcose qui permet de les étourdir avant de passer sous le couteau des sacrificateurs (FDA Quotidien du 16/01/2006). Jean-Marie Le Pen a souvent rappelé pour sa part que « les derniers arrivés (sur notre sol) doivent adopter les coutumes de ceux qui les ont précédés, respecter les traditions qui sont les nôtres. Dans le respect de leur croyance, ils doivent accommoder leurs traditions rituelles avec le fait que l’animal a le droit au respect, l’animal est une créature de Dieu » rappelait le Président du Front National. Mardi Brigitte Bardot s’est vu infliger finalement une amende de 15.000 euros pour « incitation à la haine envers la communauté musulmane », le triple du montant dont elle avait écopé lors de la dernière de ses quatre condamnations identiques. Pour autant, la 17e Chambre du tribunal correctionnel de Paris n’a pas suivi l’accusation qui avait aussi réclamé une peine de prison de deux mois avec sursis contre BB qui a également été condamnée à payer 1.000 euros de dommages et intérêts au MRAP, et un euro symbolique à la Licra et à la Ligue des Droits de l’Homme. Me Bénédicte Graulle, avocate de la Licra, s’est dite « déçue que le tribunal n’ait pas suivi les réquisitions » en imposant de la prison avec sursis. Mais quel que soit l’acharnement de ses adversaires, l’avocat de Brigitte Bardot a fait savoir que malgré sa lassitude devant le harcèlement judiciaire dont elle est victime, on « ne la fera pas taire dans sa défense des animaux ».