Il est choquant qu’un criminel dangereux puisse s’abriter derrière le manque d’information sur ses antécédents judiciaires pour pouvoir échapper aux rigueurs de la justice ou perpétrer ses crimes dans d’autres États membres. L’affaire Fourniret en est un exemple affligeant et douloureux.
Dans ces conditions, permettre l’élaboration de casiers judiciaires complets, contenant les condamnations prononcées dans différents États et aisément disponibles apparaît comme une amélioration bienvenue.
Mais cette louable initiative ne vise pas seulement les monstres pédophiles, les assassins, les braqueurs… Elle vise également, par l’introduction des simples mots « déchéances consécutives à une condamnation pénale », la persécution internationale des délits d’opinion. Et l’on sait bien, dans cette Europe folle, ouverte à tous les vents de l’immigration incontrôlée, en perpétuelle repentance de ce qu’elle fut, de ce qu’elle est et de ce qu’elle pourrait être, qui en est la cible: les patriotes attachés à leur identité, fiers de leur peuple, de leur nation et de leur histoire, et qui osent proclamer haut et fort leur volonté de les défendre.
Nous nous abstiendrons donc parce que nous craignons que ce texte permette, au delà de la légitime répression des crimes, l’extension à toute l’Union des lois liberticides qui nuisent tant à la vie démocratique de nos pays.