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Situation en Géorgie

1 septembre 2008

Monsieur le Président, beaucoup d’orateurs, à commencer par M. le Président en exercice du Conseil, Bernard Kouchner, déplorent la reconnaissance par la Russie de l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud. Certes, cette décision est lourde de conséquences, elle l’est pour les États du Caucase, elle l’est pour l’Europe, elle pourrait l’être, demain, pour la Russie elle-même. Car décider l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud pourrait donner demain des idées à l’Ossétie du Nord, à la Tchétchénie, à l’Ingouchie, au Daghestan et à d’autres qui font partie de la République fédérale de Russie.

Que ce soit dans le Caucase, au Tibet, en Afrique ou ailleurs, l’un des défis de notre époque consiste à trouver un équilibre entre l’aspiration de certains peuples à l’autonomie, d’une part, et l’intangibilité des frontières, d’autre part. Intangibilité en dehors de laquelle la paix serait gravement menacée, cette paix à laquelle aspirent les vrais patriotes.

Mais nous, Européens, sommes aussi critiquables. On entend parler du respect des frontières internationales, mais nous avons créé un précédent au Kosovo, n’en déplaise à M. Kouchner. On nous dit qu’il y a eu pour le Kosovo décision internationale, c’est une plaisanterie, l’ONU n’a jamais autorisé la guerre contre la Serbie.

La Russie s’est retirée de l’Europe orientale, asservie naguère par l’implacable dictature communiste, elle s’est retirée des pays baltes, de l’Ukraine, des républiques d’Asie centrale. Plus elle se retirait et plus on l’encerclait. Le Pacte de Varsovie a disparu mais nous n’avons proposé d’autre réponse que l’extension indéfinie de l’Alliance atlantique. On en recueille aujourd’hui les fruits!

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