Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Au sujet de l’Hommage à Raymond BARRE
Retenu par les obligations découlant de mes mandats électifs, je ne puis assister ce soir à la cérémonie d’inauguration d’une Place Raymond Barre à Lyon.
Je n’ai pas oublié que nous avons siégé à la Commission des Affaires Etrangères à l’Assemblée Nationale de 1986 à 1988, au Conseil Régional Rhône-Alpes, au Conseil Municipal de Lyon durant six années comme au Conseil d’Administration de l’Opéra, où nous représentions la Ville.
J’étais dans l’opposition. Cette opposition n’était pas systématique, puisque mon groupe votait de nombreuses mesures dès lors qu’elles lui paraissaient conformes à l’intérêt général.
Elle était parfois vive, toujours loyale et courtoise. Elle n’empêchait pas une estime que je crois réciproque.
Je n’ai surtout pas oublié que Raymond Barre eut le courage de dire cette estime à mon égard au moment où les chacals et les hyènes se déchaînaient dans une invraisemblable et absurde campagne de diabolisation que l’affligeant conformisme académique et judiciaire ont entérinée.
Honneur à celui qui a eu le courage, alors qu’il n’avait rien à y gagner, de ne pas hurler avec les loups, fût-ce contre un adversaire.
L’Histoire lui donnera raison.
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