M. Gaubert souhaite « apporter un message d’ouverture de l’Europe à l’immigration légale », en octroyant aux immigrés légaux toutes sortes de droits, en restreignant la possibilité des États membres de limiter la totale égalité de traitement entre les ressortissants européens et les immigrés extra-européens, bref, en organisant une obligation européenne de discrimination positive.
Que Monsieur Gaubert se rassure : il est de notoriété publique, dans tous les pays d’émigration, que l’Europe est une véritable passoire. Il y entre chaque année des centaines de milliers d’immigrés légaux et clandestins, attirés non par la perspective de travailler (en France, 7 % seulement des immigrés légaux entrent dans ce but), mais dans celui de bénéficier d’avantages sociaux et autres droits toujours plus nombreux qui leur sont offerts et parfois même réservés. Et ce sans que rien ne leur soit demandé en retour, ou ne puisse leur être demandé, pas même une connaissance minimale de la langue du pays d’accueil, si l’on écoute M. Gaubert.
À l’heure où nos pays entrent en récession, où nos modèles économiques et sociaux sont mis à mal par la mondialisation, où le nombre de chômeurs et de travailleurs pauvres européens explose, il est urgent de demander, au contraire, l’application du principe de la préférence nationale et communautaire dans tous les domaines.