Monsieur le Président, mes chers collègues, De qui se moque-t-on? La satisfaction assez méprisante affichée ici devant le «oui» arraché aux Irlandais après des mois de harcèlement, de campagne de culpabilisation, de mensonges et de demi-vérités, est une honte pour la démocratie et une insulte à la volonté des peuples.
En matière de justice, les aveux obtenus par la contrainte sont nuls: il devrait en être de même pour ces ratifications truquées où il ne peut y avoir qu’une seule réponse possible, que l’on est prêt à obtenir en faisant voter et revoter les citoyens ad nauseam quand on ne les «zappe» pas carrément en passant par la voie parlementaire. Il ne reste aujourd’hui que Vaclav Klaus, président de la République tchèque, pour tenter de résister à ce texte liberticide qu’est le traité de Lisbonne. Tous les patriotes d’Europe, tous ceux qui refusent le super-État européen, tous ceux qui pensent que les peuples ont le droit de déterminer eux-mêmes leur avenir, doivent aujourd’hui lui manifester leur soutien et l’aider à tenir face aux pressions dont il fait l’objet et va faire encore plus l’objet dans un proche avenir.