Communiqué de presse du groupe FN au Conseil régional Rhône-Alpes – 2 novembre 2009
L’élu vert Etienne Tête ressort de l’ombre pour assurer la promotion des Verts en attaquant le Front National. Il prétend faussement, dans le Dauphiné Libéré du 31 octobre, que le Front National aurait été en délicatesse avec la loi fiscale en 1992, et plus faussement encore, que le gouvernement socialiste l’aurait fait bénéficier de faveurs. L’une et l’autre de ces assertions sont ridicules, pour qui se souvient des odieuses manipulations socialistes qu’ont été les affaires de Carpentras et Mantes-la-Jolie.
Ce n’est pas le Front National qui, en 1992, a été blanchi d’irrégularités par la faveur des socialistes, c’est M. Etienne Tête lui-même ! Cette année-là, il fut condamné à amende, prison avec sursis, privation de droits civiques, et déchéance de ses mandats pour avoir perçu indûment 131 000 F d’indemnités de chômage. Le procureur Weisbuch avait alors déclaré « M. Tête n’est pas vert, il est marron… ». Il n’avait dû finalement de conserver ses mandats qu’à une grâce personnelle de François Mitterrand !
Aujourd’hui encore, il doit son mandat régional au fait d’avoir été pris en charge au deuxième tour par les socialistes sur la liste que ceux-ci conduisaient.
S’il veut donc réellement se présenter en chevalier blanc, et reprendre à son compte la critique de l’incroyable gestion du socialiste Rivalta à la tête du SYTRAL (Syndicat des Transports Lyonnais), il dispos d’un moyen très simple : quitter les majorités conduites par des socialistes auxquelles il appartient.
Il est en effet facile d’accuser le PS de soutenir le FN quand on doit sa grâce à Mitterrand, ou de critiquer la gestion Rivalta en restant aux affaires à ses côtés !
La raison réelle des propos récents d’Etienne Tête est très simple : les élections régionales approchent, les Verts ont un bilan lamentable à défendre, et tout leur est bon pour se démarquer dans l’opinion de leurs alliés socialistes… avant de les rejoindre le lendemain de l’élection !