Communiqué de presse du groupe FN au Conseil régional Rhône-Alpes – 3 décembre 2009
Le 3 décembre 2009, l’Assemblée régionale était appelée à se prononcer sur l’acquisition de matériel ferroviaire pour la période 2013-2020.
En particulier, l’Assemblée devait approuver le principe de la commande de 40 rames TER à double étage, pour un coût prévisionnel de 350 millions.
Le groupe Front National a demandé, par voie d’amendement, que l’industriel qui sera retenu s’engage à ce que 70% au moins du matériel soit fabriqué en France.
En effet, vu l’ampleur des sommes en jeu, et le fait que ces rames seront en services pendant de longues années, il nous paraît important que les impôts des rhônalpins participent à la sauvegarde de l’emploi dans notre pays.
Hélas ! malgré un plan pour l’emploi affiché à grand renfort de publicité par M. Queyranne, la gauche a refusé cet amendement, qui engageait résolument notre collectivité.
Doit-on conclure que les plans proclamés ne sont que des mesures d’affichage publicitaire, mais qu’il n’existe aucune volonté politique de les appliquer réellement, comme d’habitude ?
Texte de l’amendement :
Exposé des motifs
Les choix opérés par les collectivités en matière d’appel d’offres ne doivent pas être orientés uniquement par la logique du « moins disant », mais, doivent prendre en compte le critère du « mieux-disant ».
Les investissements en matériels ferroviaires, de par leur visibilité par la population, leur durée de vie et leur coût pour le contribuable, doivent bénéficier en priorité de ces mesures.
Or, en période de crise systémique, faisant planer de lourdes menaces sur l’emploi, la survie des entreprises, et les finances des collectivités, il importe que les choix opérés participent à sauvegarder l’emploi.
M. Soulage, en commission transports, s’est engagé à ce que 70% des rames commandées soit réalisés en France. Un engagement si important doit donc figurer clairement dans les conditions du marché.
Amendement
Le point 2) est complété comme suit :
2) de décider de l’achat de 40 rames électriques à deux niveaux, soit environ 14 000 places. L’industriel retenu s’engagera à ce qu’un minimum de 70% de ces matériels soit fabriqué en France.