Silence radio de l’UMP sur le cas des familles polygames. Comme le note l’hebdomadaire Rivarol dans son dernier numéro, selon le rapport de Sonia Imloul, membre du Conseil économique et social, publié le 27 novembre par l’institut Montaigne, l’imprécision la plus complète règne sur leur nombre. « Une estimation émise par la commission nationale des Droits de l’homme et datant de 2006 faisait état de 16 000 à 20 000 familles concernées, essentiellement en Ile-de-France, soit 200 000 personnes … Ce qui représente donc une dizaine d’enfants par pater familias ».
« Cette situation étant source de délinquance et, surtout, portant gravement atteinte à l’égalité homme-femme, pilier de notre République » relève Mme Imloul, celle-ci préconise « la relance de la politique de décohabitation, permettant aux coépouses d’aller vivre ailleurs avec leurs enfants, politique assortie de différentes mesures incitatives : obtention d’un titre de séjour, de la nationalité, cours de français, ouverture d’un compte bancaire « .
Pourtant assure Rivarol, « au lieu de construire des logements pour les deuxièmes, troisièmes et quatrièmes épouses et de les régulariser, ne serait-il pas plus simple de rappeler aux immigrés que la polygamie étant interdite en France et dans l’Union européenne, tout contrevenant sera expulsé sur-le-champ ainsi que ses femmes et ses rejetons, fussent-ils français par le droit du sol, puisque nés d’un père doublement délinquant ? Mais pas question évidemment de faire appel à des solutions aussi draconiennes et encore moins de les appliquer ! ».