Le PS a présenté samedi à Tours les grandes lignes de son programme pour les élections régionales qui fait une nouvelle fois la part belle à l’idéologie xénomaniaque, avec notamment la mise en place d’une « mission de lutte contre les discriminations dans chaque région ». La traduction à l’échelle régionale du souhait de Nicolas Sarkozy d’accélérer la mise en place de la préférence étrangère, appelée encore « discrimination positive », dont est notamment chargé la Halde.
Dans cette optique visant à un finir avec ce que les plus excités appellent « la domination blanche », le député PS Manuel Valls a annoncé samedi à l’AFP « qu’il déposerait début 2010 une proposition de loi préconisant le recours aux statistiques ethniques, à l’issue d’un colloque sur la diversité organisé à Evry avec le Cran (Conseil représentatif des associations noires de France) » présidé par Patrick Lozès.
L’idée de ce colloque a germé est-il expliqué lorsque M. Valls fut soupçonné par certains de flirter avec le racisme à la suite de ses propos controversés le 7 juin dernier sur un marché d’Evry où il avait rapporté l’absence d’habitants « blancs ». Il avait alors rencontré M. Lozès, figure médiatique du « communautarisme noir », pour dissiper tout malentendu.
« Pour certains, les statistiques ethniques mettraient en cause les valeurs de la République, alors qu’au contraire, c’est l’absence de mesures concrètes qui est à craindre », a expliqué l’élu socialiste assurant qu’il y a « des députés prêts à suivre ».
Statistiques sur lesquelles pourront bien évidemment s’appuyer les différents lobbies ethnico-communautaires pour obtenir (sur le modèle de la loi la parité homme femme ?, des quotas ?) une meilleure « représentativité » au sein de la société française en regard du poids démographique qui est le leur. « On a besoin de savoir quelle est la réalité pour que les choses puissent changer » a ainsi expliqué de son côté Patrick Lozès.
Pour l’instant, la mise en place de statistiques ethniques, telles qu’elles existent notamment aux Etats-Unis s’était heurtée à l’opposition de figures importantes du lobby immigrationniste, peu pressées de voir les Français de souche prendre conscience de l’ampleur du phénomène de l’immigration. Encore un débat piégé pour les partis du Système…