Michel de Poncins dans Tocqueville magazine, a pointé « l’extrême cruauté du pouvoir politique à l’égard du peuple français qui, s’il était libéré, aurait tous les moyens, crise ou pas, de connaître la prospérité pour tous ». Et de relever que le matraquage fiscal des familles, salariés et entrepreneurs français se poursuit à haut régime : « les ménages qui achètent ou construisent leur résidence principale avec un emprunt (…) avaient droit, jusqu’ici, à un crédit d’impôt sur le revenu égal à 40 % des intérêts de leur emprunt la première année et à 20 % les quatre années suivantes. Le crédit d’impôt va passer à 30 % la première année et 15 % les suivantes pour les acquisitions en 2010 ».
Il a été décidé aussi de « taper sur les bénéficiaires d’indemnités pour accident du travail. Ces indemnités journalières seront soumises à l’impôt sur revenu à concurrence de 50 % de leur montant ».
Pareillement, « les indemnités de départ volontaire à la retraite, hors plan social, étaient soumises à l’impôt sur le revenu et seulement à partir de 3050 €. Ce modeste avantage est supprimé. De même les prélèvements sur les retraites chapeaux, payées par les entreprises sont alourdies (…). Une mesure vise à châtier les souscripteurs d’assurances-vie (…). À partir de 2010 lors du décès de l’assuré, les capitaux versés aux bénéficiaires n’échapperont plus aux prélèvements sociaux de 12,1 %, toutefois simplement sur certains types de contrats ».
Toujours dans le même esprit, un nouvel impôt est né : « la taxe sur les imprimés papiers ; seules les entreprises la paieront et naturellement pas du tout les administrations (…). Si les entreprises veulent échapper à l’impôt, elles peuvent allouer des espaces publicitaires dans des panneaux ou dans des journaux en vue de promouvoir des messages environnementaux. La marge d’incertitude est totale : que signifie un message environnemental » ? Bonne question, mais on voit là de nouveau à l’œuvre la volonté des sarkozystes de flatter les talibans de l’écologie dévoyée…
« Nous avons déjà dit et il faut répéter conclut Michel de Poncins que la paupérisation du peuple français est entièrement de la responsabilité des gouvernements successifs et pas du tout due au hasard et à la nécessité, comme la propagande officielle essaie de nous le faire croire« .
Un phénomène de paupérisation, de tiers-mondisation, d’appauvrissement des classes moyennes, qui croît en même temps qu’une immigration qui coûte 60 milliards d’euros chaque année aux contribuables français et à leurs enfants.