En février 2001, la France avait connu avec l’échouage d’un vraquier, l’ East Sea, près de Saint-Raphaël (Var), la plus gros débarquement sur nos plages de kurdes avec l’arrivée d’un bloc de 910 clandestins en provenance d’Irak. Vendredi ce sont 123 kurdes (syriens?) qui ont été retrouvés sur une plage Corse. La justice a décidé la remise en liberté de 94 d’entre eux dimanche.
A Bonifacio rapporte Le Figaro, « les auditions des clandestins n’ont pas éclairé les enquêteurs. S’exprimant en kurde, tous ont refusé de dévoiler leur nationalité et se sont contentés d’affirmer qu’ils ont été convoyés par camion vers la Tunisie, où ils seraient montés à bord d’un cargo avant d’être débarqués sur les côtes corses. Les gendarmes ont été surpris de constater que les femmes étaient maquillées, les hommes rasés de frais et que leurs vêtements ne portaient aucune trace d’eau de mer ». «Pour toutes ces raisons, nous nous demandons si ces migrants ne nous livrent pas un récit mensonger qui aurait été préparé à l’avance afin de protéger les passeurs de nos recherches, explique le procureur d’Ajaccio, Thomas Pison ».
Eric Besson a d’abord entonné le couplet de la fermeté, avant de battre en retraite devant les juges qui ont décidé hier dimanche la libération de 94 clandestins. 61 d’entre eux ont d’ores et déjà demandé » l’asile politique, demandes qui seront traitées par l’Ofpra (l’Office français de protection des réfugiés et apatrides).
Selon l’Ofpra, la France est redevenue en 2008 le premier pays destinataire de demandeurs d’asile en Europe, avec 42 599 demandes déposées, soit une hausse de 19,9 % par rapport à 2007.
Ne nous y trompons pas, la France sarkozyste apparaît toujours comme un pays de Cocagne pour les millions de candidats à l’émigration des pays pauvres, pour les malheureuses victimes des conflits ou de persécutions.
Reste que la France, avec ses déficits abyssaux, son chômage endémique et ses millions de pauvres ne peut accueillir toute la misère du monde. Et ce gouvernement envoie un bien mauvais signal en procédant, comme il l’a fait en 2009, à la régularisation de 20 000 immigrés en situation irrégulière, en multipliant les naturalisations (plus de 108 000 pendant la même période) et les octrois de visas de long séjour (près de 200 000).
Ce laxisme coupable de l’Etat, censé en priorité protéger la prospérité, la sécurité, les libertés et l’identité de nos concitoyens, conjugué avec le droit du sol, la poursuite du regroupement familial, les avantages sociaux et économiques attribués aux immigrés, même clandestins, constituent bien les pompes aspirantes de l’immigration.
Jean-Marie Le Pen en meeting cette fin de semaine à Toulon l’a pourtant rappelé : « l’immigration massive est le phénomène historique le plus grave que la France ait connu, beaucoup plus grave que les grandes invasions, les guerres, les épidémies, les famines (…). Bitru, smicard français qui attend depuis douze ans d’avoir un F2 ou F3 , ne l’aura jamais : en vertu du principe socialiste qui s’applique plus encore à la droite progressiste UMP, c’est la famille kurde qui l’obtiendra ! ».
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