A l’approche des élections régionales, le ministre de l’Education, Luc Chatel, a annoncé lundi l’accélération du plan de sécurisation des établissements scolaires, la hausse vertigineuse des violences en milieu scolaire étant une préoccupation majeure des parents d’élèves. Une violence faut-il le rappeler, qui était très marginale et qui s’arrêtait aux portes des écoles, y compris dans les « quartiers populaires » de nos villes, jusque dans les années 70…
Aujourd’hui cette violence touche principalement les collèges et lycées « pluriels » des quartiers ou banlieues « sensibles », établissements désertés par les enfants des familles qui en ont la possibilité. Une évolution catastrophique qui est de l’entière responsabilité de la gauche et de la droite mondialistes qui se succèdent au pouvoir. M. Chatel se retrouve donc confronté au résultat de trente ans de laxisme généralisé, de politique d’immigration de peuplement, de regroupement familial, politique toujours poursuivie dans ses grandes lignes par l’UMP…
Luc Chatel est donc contraint de reprendre quelques unes des propositions formulées par le FN pour contenir la propagation des violences, notamment la vidéosurveillance dans les collèges et lycées, demandée à de nombreuses reprises par les élus FN dans les Conseils régionaux et souvent adoptée sous leur pression, ou encore la sécurisation des abords, l’installation de clôtures, voire de portique de sécurité détectant les armes. Les chiffres des violences physiques et des «ports d’arme blanche» étaient toujours en hausse en 2009…
Un pis-aller, à l’heure où de nombreux établissements scolaires ressemblent de plus en plus aux établissements des quartiers défavorisés et autres ghettos des grandes villes américaines, sur fond de morcellement ethnique de notre territoire. Mais ne dit on pas que les Etats-Unis ont toujours vingt ans d’avance sur nous ?