Samedi, un employé de la Poste d’Athis-Mons (Essonne), croyant être en présence de deux femmes portant la burqa, a ouvert le sas de la banque. Mal lui en a pris puisqu’une une fois à l’intérieur, deux hommes sont apparus sous le voile intégral et ont braqué les employés et les clients. Butin : 4500 euros. On ne sait pas si ce fait divers tragi-comique alimentera aujourd’hui les conversations des ministres réunis par Fillon, de même que l’article paru ce lundi sur le site bakchich.info qui vaut son pesant de dattes. Il est ainsi rapporté que le ci-devant ministre de l’immigration massive, Eric Besson, « est tombé raide amoureux, cet été, d’une jeune étudiante tunisienne, Yasmine Tordjman, promettant à la belle famille de se convertir à l’islam (…)».
«À l’origine de cet imbroglio politico- sentimental, le producteur Tarek Ben Ammar ». Un homme d’affaire qui « avait vu sa cote s’effondrer auprès de Ben Ali et de son épouse Leila lorsqu’il leur avait conseillé des placements à la Banque Medici à Vienne (Autriche). Laquelle plaça le magot chez le financier Madoff, dont la faillite fut retentissante. Pour se remettre en selle, Tarek Ben Ammar avait cru bon d’inviter Éric Besson, devenu provisoirement l’un des chouchous de l’Élysée, et l’avait somptueusement logé dans une villa du quartier Marsacube, à Lamarsa. C’est là, à la hauteur de la résidence de l’ambassadeur français, que la jet-set franco- tunisienne prend ses quartiers d’été».
«Hélas, les amours entre la jeune Yasmine et le bel Éric n’ont pas eu l’air de plaire à Nabila, la grand-mère de la petite et fille de Wassila Bourguiba. Avant Noël, Besson dut faire un voyage éclair en Tunisie, calmer grand-maman et s’engager à se convertir avant les noces en juin prochain ». On savait M. Besson dissimulateur, mais cachotier à ce point !