Sans que l’onéreuse armée des technocrates bruxellois s’en aperçoive, la Grèce a falsifié ses comptes, camouflé sa dette pendant des années avec l’aide de la banque newyorkaise Goldman Sachs, symbole du capitalisme apatride et mondialisé dans ce qu’il a de plus détestable. Cette banque, la plus puissante du monde, n’a pas hésité ensuite a spéculer-en cheville avec le fond de pension américain Paulson qui s’était enrichi lors de la crise des subprimes – sur le dos des Grecs. L’opération a rapporté plusieurs centaines de millions d’euros à Goldman Sachs. A croire que la formule « requins de la finance » a été inventée pour qualifier ses dirigeants… Dans ces conditions, est-il moral que l’UE élabore un plan de soutien financier à la Grèce, qui sera une nouvelle fois supporté par l’ensemble des contribuables ?
Lundi la Commission européenne a démenti l’information parue dans le journal allemand Der Spiegel, selon laquelle les pays de la zone euro seraient prêts à fournir 20 à 25 milliards d’euros d’aides à la Grèce, sous la forme de prêts et de garanties, afin de l’aider à se refinancer. Porte-parole de la Commission, Amadeu Altafaj, affirme qu’un tel projet n’existe pas car «la Grèce n’a pas réclamé le moindre euro d’aide financière ».
Faut-il prendre pour argent comptant les dénégations de la Commission européenne ? Un porte-parole du ministère allemand des Finances, a indiqué pour sa part que toutes les options restaient ouvertes : «le gouvernement (allemand) n’a pris aucune décision sur une aide». « Cela s’applique à la question de savoir (s’il y aura une aide) ainsi qu’à tout instrument concret et à la question du volume (d’une aide éventuelle).»
Sous le contrôle de la Commission européenne, la Grèce a annoncé un important programme d’économies, Athènes s’engageant à réduire son déficit public de 12,7% du PIB en 2009 à 8,7% en 2010 et moins de 3% en 2012.
Mais la situation financière catastrophique que connaît la Grèce, est à remettre en perspective, car comme le souligne fort justement le courriel d’un internaute sympthisant, « la Grèce, c’est la petite pointe de l’iceberg ». Certes, ce pays est endetté à hauteur de 110% de son PIB, mais rapporté au PIB de la zone euro, la dette grecque ne représente « que » 2% du PIB de la zone…
Beaucoup plus problématique, on retrouve à ce niveau d’endettement l’Espagne et la France, mais à une toute autre échelle puisque ces deux pays représentent un tiers du PIB de la zone euro.
Notre pays dont l’Etat « est en faillite » dixit l’aveu de François Fillon, a en effet accumulé depuis des décennies, une dette officielle de 1 500 milliards ( plus de 80% du PIB français), à laquelle il faudrait même ajouter, pour être complet, les engagements hors bilan (plus de 1 000 milliards d’euros), le paiement à venir des retraites des fonctionnaires…
En clair la dette réelle de la France s’élève à quelque 2 500 milliards d’euros, soit 140% du PIB, pire encore que la Grèce ! Voilà le résultat des politiques menées par l’UMPS, par ces politiciens qui dénient au FN de posséder un programme économique crédible.
Dans ce domaine là également, l’opposition nationale n’a vraiment pas de leçons à recevoir des incapables et autres tartufes mondialistes qui nous dirigent !