En 2008, au début de l’agitation en faveur de la régularisation des immigrés clandestins, le FN avait pointé la collusion entre syndicats communistes et socialo-trotskystes et le Medef de « droite ». Les syndicats, au-delà de leur idéologie internationaliste, entendaient encourager l’arrivée de troupes fraiches à enrôler « dans la lutte », à l’heure où le nombre de syndiqués est en baisse constante. Un certain patronat mondialiste voyant de son côté d’un bon œil la poursuite d’une immigration qui fragilise les droits des travailleurs français et fait pression à la baisse sur les salaires.
Mercredi 3 mars, les représentants de deux organisations patronales, la CGPME et Ethic –mouvement patronal qui a défendu récemment le droit de Quick d’islamiser ses restaurants au nom de la liberté d’entreprendre– le Syndicat national des activités du déchet, l’entreprise Veolia Propreté ainsi que les syndicats CGT, CFDT, Unsa, FSU et Sud se sont rencontrés pour élaborer un texte en faveur de la régularisation des clandestins.
Dans un communiqué publié lundi, ces derniers expliquent que « lors de cette rencontre, ils sont arrivés à une approche commune, concrétisée par un texte commun (…). « Il s’agissait d’établir les conditions précises et objectives d’obtention d’autorisation de travail et de séjour correspondant, pour les salariés étrangers sans papiers mais qui s’acquittent, de même que leurs employeurs, de leurs cotisations et impôts », ont-ils ajouté. Ce projet a été envoyé au gouvernement…
Cette volonté de régularisation massive, sachant qu’il y aurait selon certaines estimations 400 000 salariés immigrés hors-la-loi dans notre pays, sera appréciée comme il se doit par les millions de travailleurs pauvres et de chômeurs en fin de droits en quête d’un travail. Face à cette gauche et à cette droite là, il n’y a vraiment que le FN !