Directeur du Cevipof, Pascal Perrineau est interrogé dans le dernier numéro du Nouvel Observateur sur ce réveil électoral de l’opposition patriotique. Un phénomène particulièrement tangible « sur les vieilles terres du Nord-Est où le sarkozysme l’avait vidé de sa substance électorale », mais où (le FN est cependant) « tout juste convalescent » indique-t-il. Il relève, sans convaincre d’ailleurs ceux qui se sont penchés attentivement sur les enquêtes d’opinion réalisées ces derniers mois, que « la plupart des instituts de sondage indiquaient une remontée du Front », mais confesse qu’«aucun ne le voyait aussi haut ». A l’instar des autres politologues, M. Perrineau estime que « le sursaut du FN est indéniable » et qu’il est « à l’évidence aujourd’hui », « le mieux placé pour capter un vote de crise, notamment dans les milieux populaires », les catégories de Français « les plus exposés à la souffrance sociale », le directeur du Cevipof citant le cas emblématique du Nord-Pas-de-Calais .
« Vu les motivations du vote FN, je ne vois pas comment les recettes de la com et du marketing politique auraient pu avoir la moindre efficacité » conclut-il. Au-delà des propos de M. Perrineau, Jérôme Bourbon dans le dernier numéro de Rivarol explique en quelques lignes les raisons de ce retour en grâce du FN dans les urnes. Le seul mouvement d’envergure à contester la ligne politique euromondialiste suivie par l’UMPS et doté d’un programme patriotique de justice sociale et de solidarité nationale, le seul à défendre notre identité et les valeurs de notre civilisation helléno-chrétienne.
D’abord note-t-il « en politique tout finit un jour par se payer. On ne peut mentir tout le temps et à tout le monde sans en subir les conséquences. Ayant mené en 2007 une campagne très à droite, fût-ce seulement dans les apparences et les symboles, pour récupérer une grande partie de l’électorat frontiste, Nicolas Sarkozy, à peine élu, s’est ingénié à prendre systématiquement à rebrousse-poil les Français qui lui avaient accordé fort naïvement leur confiance. Notamment « en accélérant le processus de substitution de population (…) en favorisant la colonisation migratoire par la discrimination dite positive, véritable acte de guerre contre les Français de souche, en appuyant le phénomène d’islamisation de la France ».
« Le redressement de la droite nationale (…) qui a doublé ses voix depuis les européennes de juin 2009 », est «un signe de santé mentale et de lucidité politique d’une partie, hélas encore minoritaire, de notre peuple. Malgré le lavage de cerveau subi à jets continus depuis des décennies et qui ne cesse de se renforcer, toutes les défenses immunitaires n’ont pas encore été désactivées ».
Les Français peuvent et doivent en apporter la confirmation, dès le 21 mars !