Monsieur le Président, mes chers collègues,
Cette résolution est encore un de ces textes où une priorité absolue doit être donnée à telle ou telle catégorie de gens, catégorie qui doit bien sûr bénéficier d’une attention particulière et être prise en compte toutes les politiques nationales et européennes.
Aujourd’hui, il s’agit des 10 ou 12 millions de Roms de l’UE. Mis en parallèle avec d’autres, examinés ici à d’autres occasions, il nous met face à une hiérarchie des hommes qui place désormais au sommet la minorité Rom, puis les migrants extra-européens, puis les Européens d’origine non-européenne et enfin, tout en bas, les Européens « de souche ». Si l’on ajoute encore la « dimension de genre » et le jeunisme ambiant, on en conclut qu’il ne fait pas bon, dans votre Union prétendue européenne, être un homme d’âge moyen, Européen et d’origine Européenne ne faisant partie d’aucune minorité ethnique, culturelle, religieuse ou sexuelle identifiée comme telle par vos soins.
A quand, enfin, une politique au service des Européens d’abord ? A quand la priorité à ces travailleurs pauvres, à ces classes moyennes écrasées de taxes, à ces chômeurs, à ces familles simplement européennes qui sont l’immense majorité des habitants de l’Union et des citoyens dont nous avons la charge, et auxquels vous ne pensez qu’à la veille des élections ?